Congo-Brazzaville: Pool - Un plan de gestion des risques sécuritaire pré-DDR en examen

Le chef-lieu du département du Pool, Kinkala, abrite du 25 au 28 mars un atelier de validation du Plan de prévention et de gestion des risques dans la perspective de la mise en oeuvre effective du Programme de développement, démobilisation et réinsertion (PDDR) des ex-combattants.

Organisé conjointement par le Haut-commissariat à la réinsertion des ex-combattants et le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), l'atelier réunit des représentants de plusieurs structures et composantes. Il permettra de doter les parties prenantes des outils nécessaires pour prévenir les problèmes liés à la sécurité qui peuvent en découler pendant l'exécution du PDDR qui vise le relèvement des communautés du Pool mais aussi la consolidation de la paix dans cette partie du pays.

« Ce plan permettra de disposer des outils pour atteindre les objectifs assignés au PDDR dont la finalité est de consolider et prévenir la paix retrouvée au Pool », a indiqué le coordonnateur adjoint du Pnud au Congo, Henri César Diouf. Il a réitéré la disponibilité de cette agence onusienne d'accompagner le gouvernement à travers le Haut-commissariat dans les différentes initiatives prises, notamment la mise en oeuvre du dialogue intercommunautaire.

Instrument permettant aux filles et fils du Pool de se prendre en charge, le PDDR reste cependant confronté au défi de la mobilisation des fonds pour son lancement initialement prévu pour le mois de juin dernier.

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Compte tenu de ce fait, Henri César Diouf a, par ailleurs, saisi cette occasion pour lancer un appel à la communauté internationale afin de mobiliser le financement attendu par le gouvernement qui a demandé la tenue d'une troisième table ronde pour combler le Gap des budgets attendus.

Pour la secrétaire générale du département du Pool, Emma Berthe Bassinga Gonzali, la mise en oeuvre du PDDR constitue une préoccupation majeure des autorités départementales, d'où l'intérêt même de cet atelier.

Ouvrant les travaux dudit atelier, le directeur de cabinet du Haut-commissaire à la Réinsertion des ex-combattants, Albert Samba, a rappelé que l'atelier intègre les aspirations du Plan annuel 2024 approuvé conjointement avec le Pnud.

« Les présentes assises constituent une satisfaction unanime de tous les participants pour une mise en oeuvre réussie du PDDR, aux fins de la pérennisation de la paix et du développement local du département du Pool », a-t-il précisé, ajoutant qu'il va contribuer à enrichir les documents de base préalablement conçus.

Financé à hauteur de 8 milliards FCFA dont 6 milliards FCFA apportés par les partenaires et 2 milliards par le gouvernement congolais, le PDDR, pour lequel la durée d'exécution était fixée à quatre ans, soit de 2023 à 2026, a été élargi après un mémorandum d'entente à 160 000 bénéficiaires pour une base de 20 000 intégrant à la fois les combattants, les membres associés et des communautés.

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