Une cérémonie de célébration de la culture et du patrimoine marocains a été organisée, dimanche au Musée d'art islamique de Doha, en présence d'un nombre important de Marocains résidant à l'étranger et de résidents de différentes nationalités, en vue d'explorer la richesse de la collection des bijoux et de joyaux berbères du Palais Royal.
S'inscrivant dans le cadre de "L'année culturelle Qatar-Maroc 2024" (Years of culture Qatar-Maroc 2024), organisée en collaboration avec l'ambassade du Royaume du Maroc au Qatar, l'exposition a permis au public d'admirer cette collection unique en son genre qui met en lumière des oeuvres d'art de bijoux qui représentent les diverses régions du Maroc, reflétant ainsi la richesse du Maroc en tant que carrefour de plusieurs civilisations et cultures.
Outre l'exploration de la richesse de ce legs culturel, l'assistance a eu droit à des prestations musicales présentées par un groupe populaire marocain qui a interprété des chansons du genre Gnawa, ainsi qu'une sélection éclectique issue du folklore marocain.
Cette soirée a été également l'occasion pour les femmes de bénéficier de séances de tatouage au henné. De son côté, le peintre marocain Othmane Belkadi a dévoilé une toile représentant une femme amazighe ornée de bijoux et de joyaux.
L'année culturelle Qatar-Maroc 2024 a été ouverte récemment avec une exposition spéciale de bijoux berbères du Palais Royal au Musée d'art iIslamique de Doha, composée de 200 pièces d'importance historique et culturelle, représentant les diverses régions et groupes ethniques du Maroc, des montagnes de l'Atlas aux provinces du Sud.
Exposée pour la première fois en dehors du Royaume, cette collection du Palais Royal représente une fenêtre unique sur la culture marocaine.
Ouverte au public jusqu'au 20 mai 2024, cette collection de bijoux en argent, qui constitue une partie importante de l'exposition permanente des Oudayas du Maroc appartenant au Musée national de la parure de Rabat, rend hommage aux artisans qui ont minutieusement ciselé ces pièces d'exception et, en particulier, aux femmes qui ont sauvegardé ces traditions.