Madagascar: Développement socio-économique - État et secteur privé sur la même longueur d'onde

Une rencontre entre Edgard Razafindravahy, ministre de l'Industrialisation et du Commerce, et Francis Rabarijohn, nouveau président du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM), s'est tenue hier.

Une vision commune, partagée entre l'État et le secteur privé. C'est là un des points saillants de la rencontre qui s'est déroulée hier à Ambohidahy entre Edgard Razafindravahy, ministre de l'Industrialisation et du Commerce, ainsi que Francis Rabarijohn, le nouveau président du Groupement des Entreprises de Madagascar (GEM). L'entrevue est une suite logique aux aspirations de l'État de faire du Groupement «un allié de confiance» pour le gouvernement et les partenaires techniques et financiers.

D'ailleurs, le président du GEM a affirmé qu'il allait sensibiliser les membres de son groupement à soutenir les initiatives d'industrialisation menées par l'État sur plusieurs fronts. À commencer par le programme ODOF, ou encore les grands projets industriels. Avec la production stratégique de sucre, ou de ciment. Les perspectives de coopération sont vastes. Elles sont d'ailleurs matérialisées par le pacte sur l'Industrialisation entre l'État et le secteur privé.

L'interaction entre l'État et le secteur privé ne se limite pas aux initiatives locales mais s'étend également à des ambitions plus larges sur le plan international, notamment l'intégration de Madagascar à la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Edgard Razafindravahy a souligné l'intérêt pour le secteur privé de rejoindre cet espace économique, qui promet l'accès à un marché d'1,2 milliard de personnes et pourrait augmenter les exportations malgaches vers l'Afrique de 47%. Cette orientation stratégique a déjà fait l'objet de plusieurs discussions, le secteur privé explorant activement les bénéfices et les implications d'une telle adhésion.

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Avantages

Les avantages de l'intégration à la ZLECAF sont multiples pour les produits phares de la Grande Île. Le textile, par exemple, se voit offrir une place de choix, tout comme d'autres produits à l'instar des huiles essentielles avec des pays comme le Kenya, qui peuvent offrir un potentiel d'exportation de 15 millions de dollars pour Madagascar. Il en va de même pour le Maroc avec un potentiel d'exportation de 18 millions de dollars pour des produits comme les crevettes, le poivre ou encore le girofle.

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