L'exploitation de concombres de mer est interdite étant donné que ces produits halieutiques sont menacés d'extinction et classés dans l'annexe II de la CITES (Convention Internationale des espèces de la faune et de flore sauvages menacés d'extinction). Suite aux enquêtes diligentées par les limiers du BIANCO, plusieurs sociétés chinoises ont illégalement obtenu des permis de collecte de concombres de mer, délivrés par la direction générale de la Pêche et de l'Aquaculture ainsi que des agréments sanitaires des trépangs délivrés par l'Autorité Sanitaire Halieutique en 2020. Ainsi, 26 personnes impliquées dans cette affaire sont actuellement en prison en attendant leur procès.
Il s'agit, notamment d'un ancien directeur général de la Pêche et de l'Aquaculture, de l'ancien directeur de l'Autorité Sanitaire Halieutique qui est actuellement le directeur régional de la Pêche et de l'Economie Bleue, le Responsable du Service d'enregistrement et de surveillance des établissements des produits de la pêche et de l'aquaculture. 7 ressortissants chinois en tant que collecteurs et 16 ressortissants malgaches qui sont des propriétaires ou des commandants de bateaux et des plongeurs ont également été présentés devant le parquet du Pôle Anti-Corruption. Leurs chefs d'inculpation sont l'abus de fonction, la corruption et le faux et usage de faux. Le démantèlement de ce réseau d'exploitation illicite de concombres de mer est le fruit de la collaboration entre le BIANCO et le PAC.