Matam — Des responsables de la "coalition Diomaye Président" à Matam (nord) ont décliné, mardi, leurs attentes vis-à-vis du prochain président de la République, lesquelles portent notamment sur l'industrialisation de la région et la mise en valeur du fleuve Sénégal.
Ils souhaitent également que des réponses adéquates soient apportées à la problématique de l'exploitation des phosphates de Ndendory.
"La région de Matam est une zone avec beaucoup de potentialités, notamment les phosphates de Ndendory dont les populations ne profitent pas. Nous avons aussi le fleuve qui doit être mis en valeur à travers l'agriculture et la pisciculture pour diminuer le chômage", a dit le président du mouvement "Agir ensemble pour Matam", Dickel Nguébane.
Intervenant au cours d'une conférence de presse, il a déploré le fait que les jeunes de la région "ne s'activent que dans le [secteur du nettoiement] et la conduite de motos Jakarta".
M. Nguébane a invité les nouvelles autorités à travailler au développement de Petites et moyennes entreprises (PME) et Petites et moyennes industries (PMI) dans la région, en vue de "réduire le chômage" et de "mettre fin à l'exode massif des jeunes de la région".
"Nous demandons au président de la République Bassirou Diomaye Faye de prêter attention à la région de Matam dont l'activité économique et le développement sont en retard. L'Institut supérieur d'enseignement professionnel (ISEP) de Matam est toujours en chantier, de même que l'université de Matam", a dit de son côté Barka Cissé, un responsable communal de la coalition présidentielle.
Il dit espérer que le nouveau président puisse apporter des solutions au problème du chômage et de l'enclavement de certaines zones de la région, pour que Matam "soit un grenier du Sénégal, une zone prospère".