Quelques semaines après l'épisode d'intempérie qui a conduit à la suspension des cours dans la circonscription scolaire de Toamasina I, les cours sont, à nouveau, suspendus en raison de la présence de la tempête tropicale Gamane.
Les classes sont vaquées depuis hier, pour l'ensemble des établissements scolaires, publics et privés, dans la Circonscription scolaire (CISCO) de Toamasina I. Les pluies abondantes qui accompagnent la tempête tropicale Gamane et qui s'abattent sur la ville et dans les zones Nord, Nord-Est et Est de Madagascar, perturbent sérieusement le quotidien des populations, incluant les élèves. En effet, des quartiers entiers sont inondés, représentant un danger pour les élèves, notamment les enfants, sur les chemins de l'école. De même, nombreux sont les établissements scolaires souffrant de l'excès d'eau ou tout simplement inondés, les rendant incapables de recevoir leurs élèves dans de bonnes conditions. Hier, la commune urbaine de Toamasina a informé les directeurs et responsables d'établissement de la décision de suspension des cours pendant trois jours, du 26 au 28 mars 2024.
D'autres localités, se trouvant également dans la même situation en raison des intempéries, sont concernées par la suspension des cours. Tel est le cas pour les établissements scolaires des CISCO des régions SAVA et Analanjirofo où les districts de Vavatenina, Mananara, Sainte Marie et Soanierana Ivongo sont concernés. Selon la direction régionale de l'éducation nationale d'Analanjirofo, il est possible que les élèves reprennent les cours le jeudi 28 mars, si les conditions météorologiques et les réalités du terrain le permettent.
Dans la région SAVA, aucune date de reprise des cours n'a été indiquée pour l'instant par les autorités locales en charge de l'éducation nationale. Les cours ont été suspendus depuis le début de la semaine pour certains élèves rencontrant des difficultés majeures pour leur déplacement. Sur le terrain, les prises de décision doivent tenir compte des réalités vécues par les élèves, telles les traversées de cours d'eau pour rejoindre l'école. Pour leur part, les parents d'élèves comme les responsables d'établissements sont suspendus aux décisions des autorités locales tout en tenant compte de chaque situation vécue par les élèves.