Six nouveaux contrôleurs d'Etat ont prêté serment devant les membres du Conseil constitutionnel, mardi 26 mars 2024, à Ouagadougou.
Des contrôleurs d'Etat, issus du concours professionnel de 2022 et nommés ont pris officiellement fonction à l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC).
En effet, ils ont prêté serment, mardi 26 mars 2024, au Conseil constitutionnel, à Ouagadougou.
Il s'agit de Louis Teri, Alidou Ouédraogo, Nabahiri Tibirou récemment administrateurs des services financiers et de Mandema Jean Baptiste Sankara, Pédè Jules Traoré, Jean Romaric Ouattara, inspecteurs du trésor. Ils devraient avoir pour mission de lutter contre la corruption et les infractions assimilées, la déclaration d'intérêt et de patrimoine et le contrôle administratif interne.
Un engagement devant le peuple burkinabè
A cet effet, les nouveaux contrôleurs ont formulé le serment que suit : « je jure et prends solennellement l'engagement, devant le peuple burkinabè de bien et loyalement défendre ses intérêts, en tout temps et en tout lieu, d'accomplir ma mission avec toute l'objectivité qui sied à une personne libre et digne, de ne prendre en compte aucune considération liée à la parenté, à l'amitié ou à la haine et de me conduire en toute circonstance avec honneur, dévouement, intégrité et discrétion ».
A la suite de cette prestation de serment, le président du Conseil constitutionnel, Me Barthélemy Kéré, a déclaré aux six contrôleurs d'Etat qu'il donne acte de leur serment et les renvoie à l'exercice de leurs fonctions de contrôleurs d'Etat. Il a adressé ses « vives » félicitations aux contrôleurs d'Etat nommés.
Le président du Conseil constitutionnel a, en outre, expliqué que leur serment va au-delà d'une simple formalité. « Le serment vous engage désormais à un comportement sans équivoque au sein de votre institution et des autres services publics, afin d'exercer vos fonctions en toute indépendance pour l'intérêt général, en excluant toute interférence d'où qu'elle vienne », a conseillé Barthélemy Kéré.
Il a expliqué que le besoin en ressources du Burkina Faso, dans ce contexte d'insécurité, est énorme. M. Kéré a invité les contrôleurs d'Etat à veiller à l'utilisation rationnelle des ressources nationales dans l'exercice de leur fonction. « Je vous exhorte à faire preuve d'une grande responsabilité au regard de la lourde charge qui leur incombe », a-t-il lancé.
Selon le contrôleur d'Etat, Nabahiri Tibirou, à travers cette journée « mémorable », il entend mettre en pratique les conseils et enseignements reçus pour accomplir les missions à lui assignées. « Nous pensons vraiment être la lumière qui pourra éclairer les ténèbres », a-t-il assuré. Pour le contrôleur d'Etat, Jean Baptiste Sankara, c'est un engagement pris devant le peuple burkinabè pour la défense de ses intérêts.