Plus de sept cents personnes dont des femmes et des enfants fuyant l'activisme d'hommes armés dans leurs localités se sont réfugiés depuis la semaine dernière au chef-lieu du territoire de Ango (Bas-Uele).
L'administrateur de ce territoire, Marcellin Lekabusiya dit ne pas être en mesure d'apporter une assistance à ces personnes démunies de tout.
Ces personnes viennent de Sukadi, Gwane et Digba, des localités victimes d'attaques, la semaine dernière, par des personnes armées non encore clairement identifiées.
Du jour au lendemain, le nombre des déplacés fuyant l'insécurité dans leurs milieux augmentent dans la cité d'Ango, chef-lieu du territoire portant le même nom.
L'administrateur du territoire, Marcellin Lekabusiya se dit préoccupé par le sort de ces déplacés surtout les élèves finalistes :
« Ils sont dans des familles d'accueil, ceux qui n'ont pas de familles, ceux-là sont casés quelque part dans les églises et les écoles. Parmi eux, il y a beaucoup d'élèves finalistes des humanités et ceux des écoles primaires, bientôt la passation de leurs épreuves de fin d'année nous regrettons beaucoup. Jusque-là aucune assistance de la part du gouvernement provincial ni national, ils sont abandonnés à leur triste sort... ».
Il interpelle le Gouvernement par rapport à l'insuffisance des effectifs des forces de l'ordre dans cette contrée, et affirme qu'une équipe des éléments FARDC d'Ango a été dépêchée lundi dernier à Digba pour sécuriser le milieu pour que la population ne continue pas à affluer vers Ango.