Réponse du berger à la bergère. Christine Razanamahasoa est montée au créneau hier dans un point de presse à son domicile pour riposter contre la requête en déchéance déposée à son encontre à la Haute Cour constitutionnelle (HCC). L'élue d'Ambatofinandrahana soulève un vice de procédure dans la démarche, notamment par rapport à son statut de chef d'institution.
« Ils auraient dû, d'abord, me destituer de mon poste de présidente pour que je devienne simple députée avant d'entamer cette démarche », a-t-elle expliqué.
Christine Razanamahasoa a également évoqué le fait qu'elle a déjà été radiée du parti présidentiel et n'a plus, de ce fait, de compte à rendre à son ancien parti. « On ne peut pas déchoir une députée parce qu'elle a osé dire ce qui ne va pas », rétorque-t-elle.
Un peu plus tôt dans l'après-midi d'hier, l'association des aînés, accompagnée des représentants du grand Sud-est ainsi que du triangle du Nord, est également montée au créneau pour soutenir la dame au perchoir.