Plusieurs formations de l'opposition ont dénoncé l'adoption d'une nouvelle constitution.
L'ADDI, ANC, FDR, PSR, FCTD évoquent une 'entreprise funeste' et demande que le chef de l'Etat évite sa promulgation.
'Nous rappelons au président de la République qu'il peut encore arrêter cette entreprise funeste pour épargner le pays d'une nouvelle crise aux conséquences imprévisibles (...) Nous l'exhortons vivement à le faire', indique la déclaration commune de ces partis.
Les opposants se disent déterminés 'à mener une lutte âpre pour venir à bout du système RPT-UNIR et inscrivant les actions dans la durée. Cette fois-ci ce coup de force ne passera pas'.
La modification de la constitution fait basculer le Togo d'un régime présidentiel à un régime parlementaire avec un président élu pour un seul mandat de 6 ans par le Parlement et non plus au suffrage universel.