Au lendemain du décret dissolvant les conseils communaux nés des élections de 2018 dont le mandat est d'ailleurs expiré, un nouveau soleil semble luire dans ses collectivités qui attendent des délégations spéciales mais dont les rênes sont en attendant tenues par les secrétaires généraux.
Chez les politiques locaux, la soupe passe mal et à comme un goût d'amer.
Pour El hadj Mamadou Doumbouya secrétaire administratif du RPG à Labé ce n'était plus une surprise de longue date.
"On s'y attendait depuis le putsch, ils ont balayé le président et toutes les institutions sauf les conseils communaux, on savait que l'échéance était proche et le chef de la junte a repris cette intention dans son adresse à la nation, ça ne nous a pas plu d'autant plus que les maires sont du RPG et de l'UFDG, c'est la base et si on les démet tu vois le drame?
À la question de savoir à la chute du professeur Alpha Condé pourquoi ses conseillers n'ont pas démissionné?
Le vieil administrateur s'est exclamé:
"c'est difficile! Ensuite la démission n'est pas de la nature du guinéen..."
Pour Boubacar Sadio Baldé, vice président de l'UFR: "Ce décret n'augure rien de bon, fondre les communes pour en faire des délégations Spéciales signifient que ceux qui s'y retrouvent sont des proches à eux qui viennent répondre à leur appel...C'est le premier pas vers la confiscation du pouvoir..." .
Le président du conseil dissout de ville, Mamadou Aliou Laly Diallo réagissant à cette actualité ce jeudi a aussi affiché sa non surprise car pour lui c'était dans les tuyaux surtout depuis que le conclave entre Bah Oury et les politiques et autres acteurs de la société civile.