Le président Faure Gnassingbé a demandé que la nouvelle Constitution, adoptée lundi pour instaurer un régime parlementaire et non plus présidentiel, soit soumise à une deuxième lecture, donc un nouveau vote des députés.
'Toute chose étant perfectible, et au regard de l'intérêt suscité au sein de la population par le texte depuis son adoption, le président de la République a demandé ce jour à la présidente de l'Assemblée nationale de faire procéder à une deuxième lecture de la loi adoptée', indique un communiqué publié vendredi soir.
En vertu de la nouvelle Constitution, il revient au parlement togolais d'élire le président de la République qui est privé de toute prérogative pour un mandat unique de six ans.
Aux termes du nouveau texte, le pouvoir résidera entre les mains d'un «président du conseil des ministres», sorte de Premier ministre «désigné» par les députés, en charge des fonctions régaliennes.
'La deuxième relecture n'annule rien mais traduit plutôt cette volonté manifeste du chef de l'État d'être toujours un homme au dessus de la mêlée et de jouer son rôle de l'unité et la concorde nationale', explique un officiel.