Ayant marqué le transport notamment interurbain au Sénégal depuis plusieurs décennies, les «taxis brousses», plus connus sous l'appellation de «Sept-places» ou «7 places», en référence au nombre de sièges passagers de ces véhicules, semblent vivre leur derniers instants.
Dans le cadre du programme de renouvellement du parc automobile, un premier lot de 200 véhicules de remplacement des «Sept-places» ont été réceptionnés par le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, hier vendredi, à Thiès.
Exit les «Sept-places» et place aux «Douze-places» ou «12 places» ! Selon l'Agence de presse sénégalaise (Aps), des responsables d'associations de transporteurs venus de plusieurs régions du Sénégal ont reçu hier, vendredi 29 mars 2024, des mains du ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, les clefs d'un premier lot de 200 véhicules de transport interurbain devant remplacer les "Sept-places". La cérémonie a eu lieu à Thiés, en présence des responsables de l'Association pour le financement du transport urbain (AFTU).
Il s'agit d'un premier lot de 200 véhicules montés à l'usine SENBUS, sise à Thiès, sur un objectif de 1000 visé dans le cadre d'un projet dénommé «Yoonu Jamm». Ce projet a été initié par l'Association pour le financement du transport urbain (AFTU), en partenariat avec la Mutuelle d'épargne et de crédit des transporteurs (MECTRANS), avec l'encadrement du ministère de tutelle. «La phase test de ce projet qui démarre avec 200 bus de 12 places, chauffeur compris, sera opérationnelle dans quelques jours», a relevé Mansour Faye.
Cette remise symbolique de clefs aux représentants d'organisations de transporteurs, venus d'autres régions du pays, était, selon lui, «une belle occasion de terminer (sa) mission» à la tête de ce département qu'il a dirigé pendant environ quatre ans. Il a salué la contribution des pouvoirs publics au programme de renouvellement du parc automobile, avec le programme des 2.500 bus de transport urbain, qui a démarré depuis 2005 et qui a été accéléré durant le mandat du président Macky Sall.