Sept déplacés sont décédés en moins d'un mois dans le site des déplacés basés dans la commune rurale de Kayina, au Sud du territoire de Lubero (Nord-Kivu).
La société civile locale attribue cette situation à la famine et au manque de prise en charge médicale.
Elle a indiqué que le dernier cas de décès remonte à mercredi 26 mars courant.
Selon la même source, deux enfants sont comptés parmi ces victimes.
Ces déplacés, estimés à environ 15 000 ménages, sont éparpillés entre :
- Kayina,
- Kirumba,
- Miriki,
- Mihobwe,
- Luhofu,
- Mbwavinywa,
- Vuhoyo,
- Kikuvo,
- Kasehe,
- Kamandi lac et
- Kamandi Gite.
Le président de la société civile de Kayina, Amani Kinda, a affirmé que moins de la moitié de ces personnes ont bénéficié de l'assistance du Gouvernement.
Cependant, elles jugent cette assistance insignifiante.
Ces déplacés venus majoritairement de Kibirizi, territoire de Rutshuru sont hébergés dans des familles d'accueil, et d'autres squattent des églises.
De leur côté, ces familles d'accueil sont également confrontées au problème d'accès à leurs champs qui se trouvent dans une zone sous occupation des miliciens.
Ces groupes armés sont entre autres FPP/ AP, Mutundula, Fimbu ya Mussa et Majidu.
Ils exigent de l'argent aux propriétaires des champs avant d'y accéder, déplore la société civile de Kayina
Radio Okapi n'a pas réussi à avoir la réaction de l'administrateur du territoire de Lubero à ce sujet.