Le président de l'assemblée provinciale du Maniema, Claude Makonga a placé, samedi 30 mars, la session de mars sous le signe du social de la population de cette province.
Il l'a dit lors de son discours d'ouverture de cette législature, dans l'enceinte de l'hémicycle, à Kindu.
« Cette législature devra être différente de celle passée par l'accent particulier qui sera accès sur le social de la population du Maniema. Nous sommes de délégués et notre rôle consiste à satisfaire le souverain primaire, détenteur du pouvoir original que nous exerçons ici », a déclaré Claude Makonga devant ses pairs.
Il a également encouragé ses collègues à privilégier le débat constructif et d'intérêt général dans ce temple de la démocratie.
Le président de cet organe délibérant a cependant invité ses paires à voter les candidats gouverneurs et sénateurs ayant les meilleurs profils et programmes pour des solutions aux problèmes de la population du Maniema.
« Une nouvelle législature a commencé, tout en gardant la mission traditionnelle de l'assemblée provinciale qui est celle de légiférer par la voie d'édit, de contrôler le Gouvernement provincial, les entreprises publiques, les établissements et services publics locaux et de délibérer dans le domaine de compétence réservée à la province », a poursuivi Claude Makonga.
Les élus appelés à se distingue de leurs prédécesseurs
Juste après cette ouverture, la Nouvelle dynamique de la société civile du Maniema a appelé les élus à se distinguer des autres législatures.
Son coordonnateur provincial, Michel Yuma a promis que sa structure prendra le dessus pour exciter ces derniers à effectuer bien leur travail.
« Nous, la société civile, nous voudrions voir les députés de cette législature se distinguer de celles passées », a-t-il indiqué.
Aux législatures de 2006, 2011 et 2018, a regretté Michel Yuma, les députés provinciaux n'étaient pas au rendez-vous.