Le cinquième Président de la République depuis l'indépendance du Sénégal en 1960, Bassirou Diomaye Faye va prêter serment suivie d'une passation de service, ce mardi 2 avril 2024. Avant son investiture, le Président sortant du Sénégal Macky Sall a reçu, le 28 mars, son successeur, Bassirou Diomaye Faye, élu au premier tour de l'élection présidentielle du 24 mars 2024.Après cette rencontre empreinte de courtoisie au cours de laquelle les deux hommes ont discuté en profondeur des grands dossiers de l'État, ainsi que de la cérémonie de prestation de serment et de passation de service. Selon une dépêche de l'Agence de presse sénégalaise (Aps), le nouveau président élu du Sénégal, va prêter serment mardi à 11h, au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad) de Diamniadio (à 30 km de Dakar). Ce en présence d'une quinzaine de chefs d'Etats. A noter que le Président ivoirien Alassane Ouattara est représenté par le Vice- président Koné Tiemoko M.
Cette cérémonie sera suivie d'une passation de service avec le président sortant, Macky Sall, au palais de la République, a fait savoir l'Aps, citant une source officielle.
Il va falloir s'armer de patience pour connaître le nom du nouveau chef du gouvernement, ou même pour savoir ce que Bassirou Diomaye va faire dans les heures et jours suivant sa victoire. L'une des premières questions qui se posent est la formation d'un futur gouvernement. À quelle date Bassirou Diomaye Faye annoncera-t-il la nomination de son Premier ministre pour former son gouvernement ? Birame Souleye Diop, vice-président du Pastef, a donné la réponse.
Selon pusle.sn, Bassirou Diomaye Faye dévoilera le nom de son Premier ministre au plus tard mercredi, juste après la cérémonie officielle de transition au palais, a annoncé Birame Soulaye Diop. « Nous devrions avoir un Premier ministre d'ici mardi ou mercredi au plus tard », a déclaré Birame Soulaye Diop sur plateau de la RTS. Il a souligné que le nouveau gouvernement s'emploiera à répondre aux attentes des citoyens sénégalais avec une approche marquée par une grande efficacité. « Nous nous orientons vers une démarche très essentielle qui inclut la diminution des dépenses de l'État et une rationalisation approfondie de nos institutions », a-t-il expliqué.