Dans le paysage politique camerounais, une confrontation tumultueuse émerge entre le PCRN sous la direction de Cabral Libii et le ministre de l'administration territoriale, Paul Atanga Nji. Une escalade de tensions qui met en lumière les luttes internes et les désaccords au sein du parti.
Le PCRN, sous la bannière de Cabral Libii, refuse catégoriquement de fléchir devant les manoeuvres du ministre Paul Atanga Nji. Ce dernier, suspecté de manipuler les rouages du parti à travers Robert Kona, affiche une volonté apparente de marginaliser Cabral Libii et ses partisans. L'exclusion récente de Cabral Libii et de 23 autres cadres du PCRN par Robert Kona témoigne de cette stratégie.
Les membres du PCRN proches de Cabral Libii ripostent fermement à cette ingérence. Une députée du parti, s'exprimant sur INFO TV, a affirmé avec conviction : « Nous n'avons pas peur de la dissolution [du PCRN de Cabral Libii]. Ce qui nous intéresse, c'est le peuple souverain, qui prendra acte de ce qui se passe. Nous travaillons pour diriger ce pays et tôt ou tard nous allons le faire. Nous ne tremblons pas devant l'agitation d'un ministre qui bénéficie d'un décret présidentiel. »
Ces paroles reflètent une détermination inébranlable à poursuivre la lutte politique, malgré les obstacles dressés par le ministre Paul Atanga Nji. Les enjeux dépassent les querelles internes pour toucher à l'avenir même du PCRN et de ses ambitions politiques.
Dans ce contexte tendu, les mots sont sans équivoque : le ministre de l'administration territoriale, Atanga Nji, semble vouloir engager un affrontement. Une posture que les membres du PCRN n'appréhendent pas. Au contraire, ils affirment haut et fort : « Nous ne craignons rien. »
Cette lutte politique prend une dimension nationale alors que le PCRN défend son territoire contre toute forme d'intrusion et de manipulation. L'avenir politique du Cameroun pourrait bien se jouer dans cette confrontation entre le PCRN de Cabral Libii et Paul Atanga Nji, deux forces en présence qui ne semblent pas prêtes à reculer.