Trois médecins généralistes seront mutés à partir d'aujourd'hui vers d'autres centres hospitaliers. Ces départs suscitent l'inquiétude des patients sous dialyse des centres de Riche-Mare et de l'hôpital Jawaharlal Nehru de Rose-Belle. Cependant, le ministère de la Santé se veut rassurant et déclare qu'il veillera à ce que les patients ne soient pas laissés sans soin.
Certains de ces patients sont susceptibles d'être éligibles pour une transplantation rénale. Les médecins qui les prennent en charge au quotidien ont réussi à instaurer une relation de confiance avec eux, les préparant à accueillir cette greffe. Les professionnels de santé qui les entourent se sont investis pleinement dans le bien-être de leurs patients, ce que ces derniers apprécient particulièrement pour affronter leur maladie. «Ils ont reçu la formation nécessaire en collaboration avec les néphrologues avec lesquels ils ont travaillé. Ils ont établi des relations chaleureuses avec les patients», déclare Bose Soonarane, secrétaire de la Renal Disease Patient's Association. Cependant, ce mardi, ils seront mutés ailleurs.
Bose Soonarane lance un appel au ministère de la Santé, demandant que ces médecins demeurent à leur poste. «Les patients les apprécient car ils exercent leur métier avec le plus grand sérieux. Ils se dévouent. Les patients sous dialyse ont besoin d'être rassurés et nécessitent une bonne préparation avant leur greffe. On ne peut pas confier cette tâche à des novices.»
Interrogé, le ministère de la Santé indique que les rotations parmi les médecins sont monnaie courante. Il est impératif qu'ils soient polyvalents, ce qui nécessite une connaissance des différentes unités de divers hôpitaux. Cette diversification permettra aux médecins de trouver ultérieurement une spécialisation qui leur convient.
Concernant les rotations dans les centres de dialyse, les autorités notent que trois médecins et agents de santé (MHO) opèrent dans deux unités de dialyse à l'hôpital SSR, de même qu'à Jeetoo. À Rose-Belle, seulement deux MHO sont affectés, tandis qu'à Victoria, leur nombre s'élève à trois, et à Flacq, cinq médecins sont déployés pour un seul centre de dialyse. Bien que le spécialiste reste constant dans chaque unité, les MHO changent régulièrement.
Un autre problème préoccupe des infirmières et les patients dans une salle de l'hôpital de Flacq. «Un responsable utilise un langage vulgaire et des expressions déplacées lorsqu'il s'adresse au personnel», déclare un employé. Le ministère a lancé une enquête. L'une des infirmières affectées dans cette salle est revenue sur sa déclaration.