C'est bien l'une des nouvelles perches tendues en fin de semaine dernière, à l'investiture des candidats de son parti, par Me Paul Dodji Apévon aux autres leaders de l'opposition togolaise. Objectif d'un tel plaidoyer, faire en sorte que les campagnes ainsi que les élections soient des plus apaisées possibles pour l'opposition politique togolaise en course pour ce double scrutin des législatives et des Régionales du 20 Avril 2024.
« Au cours de la campagne qui va s'ouvrir dans quelques jours, saisissons cette opportunité pour intensifier, partout sur l'étendue du territoire national, l'indignation et la colère de nos concitoyens contre l'entreprise macabre de réécriture de notre constitution, engagée par le régime et ses collabos, afin qu'ils se mobilisent massivement pour les sanctionner dans les urnes », c'est ce que prescrivait Me Apévon qui ne voit pas d'un bon œil le projet de changement de Constitution et de régime mis en branle par l'Assemblée nationale à seulement quelques jours des législatives.
Mieux encore, l'homme qui regrette le fait que l'opposition ne puisse y aller à ces élections en un front commun, pense que « ce soutien massif du peuple ne peut être effectif et profitable à tous les partis politiques de l'opposition, engagés dans la compétition, que lorsqu'ils adoptent un code de bonne conduite par lequel ils s'engagent à ne pas s'affronter entre eux et à ne considérer comme adversaire commun que le parti au pouvoir et ses satellites ».
Apévon invite par la même occasion à une mutualisation « des ressources humaines pour une meilleure présence dans les bureaux de vote et une surveillance efficace des résultats ».
Toutes les espérances sont désormais que cette plaidoirie dont l'homme de droit est porteur trouve échos favorables près de ses pairs de l'opposition politique togolaise.