Des femmes et hommes des secteurs privé et public ont pris part à une conférence sur le thème : « L'économie et la gouvernance en faveur de la croissance économique des femmes », organisée par le cabinet Kaizene en partenariat avec Onu Femmes Côte d'Ivoire, le 27 mars 2024, au Sofitel Abidjan Hôtel Ivoire de Cocody.

À cette rencontre, le ministre du Patrimoine, du Portefeuille de l'Etat et des Entreprises publiques, Moussa Sanogo, a encouragé les femmes au leadership.

S'il s'est réjoui des contributions des femmes dans les secteurs public et privé, le ministre a relevé la nécessité d'améliorer les chiffres. Car, a-t-il indiqué, seulement 12% des femmes sont administrateurs et 9% directeurs généraux quand 32% sont des directeurs généraux adjoints.

Il a également fait remarquer que 20% des entreprises formelles et 1/3 des Pme sont dirigées par des femmes. Aussi, 4,7% des dirigeants des grandes entreprises sont des femmes et 2,3% des entreprises ivoiriennes comptent au moins une femme comme actionnaire.

Des chiffres qui montrent clairement la faible représentativité des femmes dans la gouvernance et la nécessité pour elles d'améliorer leur leadership.

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Il a surtout souligné que le manque de femmes disponibles est à la base de cette faible représentativité. « Lorsque nous avons des femmes, nous avons de bons résultats. Maintenant, il faut qu'elles soient disponibles », a-t-il souhaité, rassurant les femmes quant aux efforts du Chef de l'Etat, Alassane Ouattara et du gouvernement d'œuvrer à leur inclusion dans le système de gouvernance. Il en veut pour preuve le quota de 30% des femmes sur les listes électorales.

Les panélistes ont éclairé la lanterne des participants sur la thématique. Mme Francine Aka-Anghui, présidente des femmes juristes de Côte d'Ivoire ; M. Yao Kouassi, directeur général de Vista Bank group ; Mme Josiane Kwenda, Country manager ; M. Michel Brizoua Bi, avocat au barreau d'Abidjan ont tous soutenu que la femme a les mêmes compétences, potentialités et qualités que l'homme.

Pour les panélistes, le vrai sujet, c'est l'éducation, le renforcement des capacités des femmes pour les préparer à occuper de hauts postes de responsabilité.

Au nom de la représentante pays de l'Onu Femmes, M. Yacouba Doumbia a félicité les organisateurs. Pour lui, ce thème interpelle sa structure parce qu'il insiste sur les femmes qui se sont engagées dans la lutte contre les inégalités.

Pour la promotrice, Mme Lynda Aphing Kouassi, directrice générale du cabinet international Kaizene, cette plateforme participera à un changement positif des mentalités en termes de gouvernance par les femmes.

Aussi a-t-elle remercié toutes les personnalités, les panélistes ainsi que le public qui ont honoré de leur présence cet atelier, tout en souhaitant que cette plateforme soit régulière.

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