Gisant dans une pièce en état de délabrement, un squatteur a été retrouvé mort dans une maison abandonnée. Les Forces de l'ordre ont ouvert une enquête.
Scène inhabituelle à Ambodisatrana I, dans la commune urbaine de Sambava. Hier, au réveil, un corps en état de décomposition avancée a été retrouvé au premier étage d'une maison abandonnée. En se rendant sur les lieux, la police ainsi que la gendarmerie ont constaté qu'il s'agit de la dépouille d'un squatteur. En procédant à l'identification, les enquêteurs ont conclu qu'il s'agit d'un homme âgé d'environ quarante ans. La cause du décès du malheureux n'est pas encore identifiée. Par ailleurs, les personnes des environs témoignent que le défunt buvait très souvent. De par ce témoignage, elles ouvrent la piste d'un coma éthylique qui aurait pu entraîner la mort du squatteur.
Le bâtiment, théâtre de la découverte macabre, était en cours de finition lorsque les propriétaires l'ont laissé à l'abandon. Selon les informations recueillies, des différends de voisinage les auraient amenés à quitter les lieux avant d'avoir pu terminer leur maison.
Alors que la construction tombait en ruines, le défunt qui prétendait être un membre de la famille des propriétaires s'est installé discrètement sur les lieux.
Seul
Il n'a apporté aucune réparation mais s'est juste contenté d'occuper quelques pièces de la maison. Vu de l'extérieur, personne ne pouvait se douter que le bâtiment était habité. Hier, à l'aube, une odeur inquiétante qui se faisait sentir dans les parages a mis la puce à l'oreille des environs. De ce fait, des riverains ont alerté le fokontany qui, à son tour, a prévenu les Forces de défense et de sécurité. À l'arrivée des enquêteurs, il s'est avéré que le défunt vivait seul dans la maison en état de délabrement. Il y avait apporté quelques objets tels que des ustensiles de cuisine pour préparer sa nourriture ainsi qu'une petite table. Aucune blessure n'a été relevée sur la dépouille, ce qui tend à écarter la thèse d'un meurtre. Par ailleurs, l'état de décomposition avancée du corps ne facilite pas la tâche des enquêteurs qui, du coup, peinent à voir clair sur cette découverte macabre.