Burkina Faso: Fada N'Gourma - Cambriolage de magasins de vivres dans les écoles

Kantigui a appris qu'en un mois, des malfrats ont emporté plusieurs dizaines de sacs de haricot et des bidons d'huile, suite au cambriolage de magasin de vivres de quatre écoles primaires au secteur 1 de Fada N'Gourma. Le dernier cambriolage a eu lieu, dans la nuit du 29 mars 2024, en plein couvre-feu. Les malfrats, au nombre de trois personnes, auraient été aperçus autour de trois heures du matin, soutient un témoin. Selon les informations de Kantigui, chacune des écoles dont les magasins de vivres ont été cambriolés compte plus de 70% d'élèves déplacés internes. Kantigui appelle les autorités locales à plus de vigilance et les populations à dénoncer tout acte suspect, surtout aux heures de couvre-feu, pour éviter à ces élèves des ruptures de vivres dans les cantines scolaires.

Boromo: des mineures libérées d'un réseau de proxénète

Kantigui a appris que des filles mineures de nationalité étrangère, forcées de se prostituer, ont été libérées de leurs bourreaux grâce à la police de Boromo. Les faits, selon le confident de Kantigui, remontent à quelques semaines. De ce que Kantigui a appris, les jeunes filles étaient forcées de se prostituer pour un réseau de proxénètes sur un site d'orpaillage dans la province du Tuy. Abusées et désillusionnées par rapport à l'Eldorado qui leur avait été promis, en quittant le pays natal, ces dernières ont décidé un matin de s'enfuir du site, explique le confident de Kantigui. La patronne qui s'en est rendu compte, s'est mise à leur poursuite. C'est pendant l'escale à la gare routière de Boromo qu'elle les a rattrapées. Pour se donner plus de chance de les faire descendre du car, elle les a accusées de vol et de vouloir fuir avec ses biens.

Très vite, la dispute devient violente et attire plus d'un. Alertés, des éléments de la police sont arrivés et ont embarqué les protagonistes au poste, poursuit le témoin de Kantigui. Une fois au commissariat de police, les jeunes filles ont dit avoir été trompées par des personnes qui leur avaient promis du travail contre une bonne rémunération. A leur grande surprise, c'était la prostitution. Leur courage de s'échapper a permis aux forces de sécurité d'interpeller d'autres membres du réseau en plus de la patronne. En attendant, leur sort est entre les mains de la justice. Une autre source a révélé à Kantigui qu'un réseau du même type a été démasqué récemment dans la commune de Poura où une quarantaine de jeunes filles ont été libérées et remises aux autorités de leur pays.

Banfora : il décède en pleine circulation

Kantigui a appris la situation tragique d'un quinquagénaire habitant de Sitiéna, village situé à quelques encablures de Banfora, le vendredi 29 mars 2024, dans la cité du Paysan noir. Selon les informations que Kantigui a en sa possession, le quinquagénaire est décédé au panneau « Stop » situé dans les environs de la direction régionale du budget, non loin du Conseil régional des Cascades. Le récit des faits révèle que lors d'un contrôle d'identité et des pièces de son véhicule par la police, il est sorti de sa voiture pour présenter aux agents ses papiers qui étaient d'ailleurs à jour vis-à-vis de la loi. « C'est en voulant regagner sa voiture qu'il a eu des malaises. Quand il a fait quelques pas en direction de son véhicule, les policiers ont constaté qu'il perdait l'équilibre et ont accouru. Un des policiers l'a aidé à s'asseoir et ils ont fait appel aux secouristes. Malheureusement quelques minutes après, l'irréversible venait de se produire. Il a rendu l'âme avant même l'arrivée des pompiers », a déploré la source de Kantigui.

Banfora: un crocodile sème la panique au secteur 15

Il est tombé dans l'oreille de Kantigui qu'un crocodile est entré dans un quartier du secteur 15 (Tatana) de Banfora aux environs de 21 heures, dans la nuit de lundi 1er à mardi 2 avril 2024, semant la psychose avant d'être maîtrisé. L'animal, dès son entrée dans le secteur, a-t-on dit à Kantigui, a sillonné quelques cours, semant la panique. Les habitants se sont mobilisés pour faire partir le crocodile, mais ils n'y sont pas parvenus. « Nous avons vu que ce problème nous dépasse, malgré cette mobilisation. Pour éviter le pire, nous avons trouvé nécessaire d'appeler les forestiers pour venir nous sauver de cette situation en le faisant partir », a confié la source de Kantigui. Le chef du département de l'environnement, accompagné d'un de ses agents, avec l'aide des habitants, a pu finalement maîtriser le crocodile qui a ensuite été conduit au barrage de Bounouna sain et sauf vers minuit.

 

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