La guerre au Soudan totalisera un an, le 15 avril. Ce jour-là, l'Union européenne (UE), la France et l'Allemagne organiseront une grande conférence humanitaire internationale au niveau ministériel qui se déroulera en trois étapes, dans la capitale française.
Dans la matinée, une réunion politique réunira tous les acteurs impliqués dans la résolution du conflit : des voisins du Soudan aux pays participant aux efforts de médiation. Autour de la table seront présents les États-Unis, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis mais aussi l'Organisation des Nations unies, l'Union africaine, l'UE et l'IGAD. Au total, une vingtaine de pays et organisations internationales participeront aux échanges. L'idée étant, selon le Quai d'Orsay, de rassembler « tous les acteurs véritablement essentiels si nous voulons faire pression sur les belligérants et résoudre cette crise ».
L'objectif de cette rencontre est de permettre à la communauté internationale d'être collectivement plus efficace pour parvenir, d'abord, à l'ouverture de l'accès humanitaire et à un cessez-le-feu, puis à favoriser la reprise d'un processus de paix.
Cette première réunion sera suivie dans l'après-midi d'une conférence des donateurs avec la présence d'organisations non gouvernementales internationales et soudanaises. Un chiffre pour les promesses de don doit être communiqué à la fin. Parallèlement, une réunion de la société civile soudanaise aura lieu tout au long de la journée. Si l'urgence doit financer la crise humanitaire, » la solution à ce conflit », dit l'entourage de Stéphane Séjourné, « cela ne peut se faire sans les civils soudanais » .
