Dakar — Le président de l'Association des métiers de la musique (AMS), Daniel Gomes, appelle à "une coopération étroite" avec le nouveau président de la République Bassirou Diomaye Faye et son administration pour l'élaboration et la mise en oeuvre de politiques culturelles "innovantes et inclusives".
"Nous appelons à une coopération étroite avec le président Bassirou Diomaye Faye et son administration pour transformer [...] en réalités" les visions de l'AMS, a-t-il avancé dans un communiqué parvenu mercredi à l'APS.
Daniel Gomes a souligné, en priorité, la nécessité de "renforcer l'environnement juridique avec la mise en oeuvre de la loi sur la rémunération pour copie privée afin de protéger et encourager la création musicale".
Il faut aussi garantir "une protection sociale renforcée pour tous les acteurs de [l'industrie musicale], affirmant ainsi leur sécurité et leur dignité".
De même l'AMS appelle-t-elle à "promouvoir une politique de formation spécialisée, répondant aux besoins des métiers de la musique pour un secteur plus compétitif et professionnel".
Elle préconise aussi de "déployer des infrastructures de base accessibles sur tout le territoire, permettant un épanouissement équilibré des talents", selon son président.
L'Association des métiers de la musique attend par ailleurs de la nouvelle administration qu'elle "adopte une politique fiscale justement adaptée à l'industrie musicale, stimulant ainsi son expansion et son innovation".
Au total, l'AMS se dit "prête à apporter son expertise et son soutien dans l'élaboration et la mise en oeuvre de politiques culturelles innovantes et inclusives", a assuré son président.
L'AMS, dans l'espoir d'un "nouvel horizon pour la musique sénégalaise", a adressé ses félicitations à Bassirou Diomaye Faye, élu président de la République le 24 mars dernier.
"Nous souhaitons marquer ce nouveau chapitre de notre histoire par un appel vibrant à l'engagement en faveur du secteur de la musique", écrit Daniel Gomes, en évoquant des points considérés par l'AMS comme des "priorités du secteur de la musique".
Selon son président, il y a aussi besoin de "favoriser la libre circulation des œuvres et des artistes, essentielle à la diversité culturelle et à l'enrichissement mutuel et sauvegarder et promouvoir le patrimoine musical national, notre héritage collectif et source d'inspiration intarissable pour le futur".
"Ces propositions sont le fruit d'une réflexion profonde sur les enjeux et les opportunités du secteur de la musique sénégalaise. Elles témoignent de notre volonté de travailler de concert avec le gouvernement pour que la musique, pilier de notre identité culturelle et vecteur de notre développement économique, occupe la place qu'elle mérite", note Daniel Gomes.