Afrique: Revue de presse de l'Afrique Francophone du 04 Avril 2024

4 Avril 2024

 Sénégal :  Nouveau gouvernement - Ousmane Sonko, Premier ministre, Mary Teuw Niane, Dircab du Président

Ousmane Sonko est le tout nouveau Premier ministre du 5ème président de la République du Sénégal. Il va former son équipe dans les heures qui suivent sa nomination. Pr Mary Teuw Niane est nommé ministre-directeur de Cabinet de la Présidence et Oumar Samba Ba est maintenu dans ses fonctions de ministre-Secrétaire général de la présidence de la République. Bassirou Diomaye Diakhar Faye ne veut pas perdre du temps. A peine entré en fonction hier, dans la soirée, il s’est attelé à l’installation de son équipe. Il a nommé son Pre­mier ministre. Comme attendu, c’est Ousmane Sonko qui a été choisi. Il est chargé de former son gouvernement. Il a promis de présenter son équipe pour approbation dans les prochaines heures. Bassirou Dio­maye Diakhar Faye a nommé Pr Mary Teuw Niane, ancien ministre de l’Enseigne­ment supérieur du régime de Macky Sall, ministre-directeur de Cabinet du président de la République. Bassirou Diomaye Diakhar Faye a aussi pris l’option de confirmer l’Inspecteur général d’Etat Oumar Samba Ba dans ses fonctions de ministre-Secrétaire général de la présidence de la République.  (Source : adakar.com)

Côte d’Ivoire : Transformation économique - Le gouvernement ivoirien et le Groupe de la Banque mondiale lancent le cadre de partenariat 2023-2027

Pour soutenir la dynamique de croissance et conduire la Côte d’Ivoire vers un pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure, un Cadre de Partenariat Pays 2023-2027 a été lancé, le mercredi 13 décembre, à Abidjan, sous la co-présidence des ministres Nialé Kaba et Adama Coulibaly, respectivement en charge de l’Economie, du Plan et du Développement et, des Finances et du Budget.« Le dynamisme de la coopération avec la Banque mondiale s’est matérialisé par la diversification et l’accroissement du volume du portefeuille qui est composé à ce jour de 33 projets actifs d’un montant total de près de 6 milliards de dollars US. Ces projets sont alignés sur les priorités nationales de développement, et leur mise en œuvre devrait contribuer au renforcement de la dynamique de croissance et l’amélioration du bien-être des populations », a indiqué Nialé Kaba.Elle s’est félicitée par ailleurs, du diagnostic réalisé par le Comité de suivi des décaissements qui selon la ministre, interpelle sur la capacité d’absorption de la Côte d’Ivoire au moment où la Banque lance le cadre de partenariat pays sur la période 2023-2027. Et d’engager la Côte d’Ivoire à la recherche de solutions pérennes aux obstacles à la bonne exécution des projets. (Source : Cicg)

 Cameroun : Vaccin antipaludique en Afrique - L’Oms lance à Douala un atelier de partage des expériences

L’Organisation mondiale de la santé (Oms) a lancé mercredi à Douala, capitale économique camerounaise, un atelier inter-pays de partage d’expériences sur l’introduction et le déploiement de vaccins antipaludiques en Afrique, a annoncé la direction de la communication du ministère camerounais de la Santé publique. Durant trois jours, cet atelier, ouvert aux 47 Etats africains membres de l’organisation, réunit les représentants de pays déjà engagés dans l’utilisation du vaccin, tels que le Cameroun, la République démocratique du Congo (RDC), le Burkina Faso, le Bénin, le Burundi, l’Ouganda, la Sierra Leone et le Ghana. Selon la même source, le ministre camerounais de la Santé publique, Manaouda Malachie, qui présidait les échanges, a rappelé que l’introduction du vaccin antipaludique au Cameroun avait été rendue possible grâce à trois principaux atouts : l’engagement politique, la gestion efficace de « l’infodémie » et de la désinformation, et enfin la transparence autour de tout le processus d’introduction. Pour la seule phase pilote de la campagne de vaccination contre cette pandémie qui fait rage, 42 districts de santé ont été mobilisés au Cameroun. Selon l’OMS, le paludisme a coûté la vie à environ 608.000 personnes en Afrique en 2022. (Source : aouaga.com)

 Rca : Aides et assistance - Un millier de réfugiés centrafricains rapatriés du Cameroun et de la Rdc

Le rapatriement volontaire des réfugiés centrafricains en provenance du Cameroun et de la République démocratique du Congo (Rdc) a repris le 6 mars. Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (Hcr) a joué un rôle essentiel dans cette opération. À ce jour, 1 080 Centrafricains ont déjà regagné leur pays grâce à l’appui du Hcr et de ses partenaires. Il est important de souligner que le retour facilité constitue l’une des solutions durables pour les personnes contraintes de fuir. Cependant, le simple retour ne suffit pas. Il est essentiel de soutenir ce retour dans la durée afin d’éviter de nouveaux déplacements. Pour cela, il est crucial de créer les conditions propices à un retour durable en République centrafricaine (Rca).Il est nécessaire de garantir la sécurité des rapatriés dans leur pays d’origine et de renforcer la présence de l’État : L’État doit être présent sur l’ensemble du territoire pour assurer la protection et les services essentiels. L’éducation, la santé, l’emploi et l’économie doivent être pris en compte pour favoriser la réintégration des rapatriés et la restauration de la cohésion sociale est essentielle pour éviter de semer les graines d’un nouveau conflit.

Burkina Faso :Prise en charge des adolescents infectés du Vih -  un nouveau souffle pour des « oubliés »

Toujours prise en charge en pédiatrie au lieu d’être dans le fil actif adulte, les adolescents infectés du Virus de l’immunodéficience humaine (Vih), âgés de 15 à 24 ans, peinent à faire face à leur situation. Les pédiatres, de leur côté, assurant jusque-là leur prise en charge par manque de formation adaptée pour leur accompagnement psychosociale, ne savent plus à quel saint se vouer. Face à ces difficultés, certaines structures ont décidé de prendre à bras-le-corps la problématique. Nous sommes allés à leur rencontre. Nafi, Moussa et Alizéta (noms d’emprunt) font partie des 400 jeunes adolescents et adultes qui ont eu la chance d’être pris en charge par l’Association espoir pour demain (Aed) dans le quartier Bolibanna, au secteur 18 de Bobo-Dioulasso.  (Source :  Sydwaya)

Gabon : Hydrocarbures - 81,5 millions de barils de pétrole produits en 2023

Malgré la persistance de problèmes logistiques, les activités extractives affichent leur résilience au terme du quatrième trimestre 2023. Selon les données de la direction générale de l’économie, la production consolidée des activités extractives a gagné 5,3% en glissement trimestriel. Concernant le pétrole, l’une de ces trois branches aux côtés du gaz naturel et du manganèse, la production a franchi le cap des 81 millions de barils, affichant au passage une hausse de 7,6% au quatrième trimestre 2023.Selon les données fournies par la note de conjoncture sectorielle au quatrième trimestre 2023, l’indice de production de pétrole s’est apprécié de 3,3% sur la période sous revue. Corrélé au bon rendement des champs et au déroulement sans incidents majeurs de l’activité, la production pétrolière s’est appréciée de 7,6%. Des chiffres bien au-delà des prévisions (3,3%), en lien avec la justification supra. (Source : alibreville.com)

Togo :  Suite au projet de nouvelle Constitution- Nouveau report des élections législatives

Après plus d’une semaine de remous politiques au Togo où l’opposition et la société civile contestent un projet de nouvelle Constitution adopté par l’Assemblée, le chef de l’Etat a annoncé mercredi le report des élections législatives et régionales prévues le 20 avril.« Le gouvernement procèdera à un léger réaménagement du calendrier des élections législatives et régionales », a indiqué le communiqué de la présidence mercredi, également lu sur la télévision d’Etat, sans pour autant préciser de nouvelle date. Le 25 mars, les députés togolais avaient adopté une nouvelle Constitution visant à faire passer le pays d’un régime présidentiel à un régime parlementaire. Cette réforme a été vivement contestée par l’opposition et par la société civile, qui y voient une manœuvre du président pour se maintenir au pouvoir, ce qui avait poussé le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé, à demander un nouveau vote des députés quelques jours plus tard.   (Source : alome.com)

Niger :Refoulement de nigériens – Les autorités du pays protestent auprès de l’Algérie contre la méthode utilisée

Le Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Affaires Étrangères du Niger, M. Oumar Ibrahim Sidi, a officiellement exprimé les protestations du Niger concernant les méthodes employées par l'Algérie dans le refoulement de migrants nigériens. Cette démarche a été faite lors d'une rencontre avec l'ambassadeur d'Algérie au Niger, M. Bekhedda Mehdi, ce mercredi 03 avril 2024. Au cours de cette audience, le diplomate algérien a informé les autorités nigériennes du fait que depuis quelques jours son pays a intensifié des opérations de rapatriement et de refoulement des migrants subsahariens en situation irrégulière en Algérie.En effet, des vastes opérations de rafles policières sont régulièrement menées dans certains quartiers de la ville de Tamanrasset où vivent des ressortissants des pays subsahariens dont de nombreux nigériens, indique-t- on. Au terme de cette audience, le Secrétaire Général Adjoint du Ministère des Affaires Etrangères a, formellement exprimé à l’Ambassadeur Algérien, « les protestations du Gouvernement et des plus hautes autorités nigériennes contre le caractère violent du mode opératoire utilisé par les services de sécurité algériens pour mener ces opérations. (Source : aniamey.com)

Mali : Transition - Fin de l’Etat de grâce

D’habitude, une transition politique n’a pas d’opposition. Elle est une période d’exception qui fait appel à une union commune autour du pays. Toutes les forces vives de la nation s’unissent pour faire sortir le pays du gouffre. C’est-à-dire, apporter les réformes nécessaires, mettre en place des institutions et préparer le retour à l’ordre constitutionnel. Mais quand cette transition s’éternise, ipso facto, elle donne naissance à une opposition. L’Adema-PASJ, le RPM, la Codem, Yéléma, l’Asma et une vingtaine de partis et mouvements politiques appellent à des élections. La fin de l’Etat de grâce ?La transition politique en République du Mali a officiellement pris fin le 26 mars dernier, selon plusieurs experts et partis politiques. A en croire des partis, la première étape de la transition avait été fixée pour 18 mois pour permettre d’apporter des réformes politiques et l’organisation des élections. Ces 18 mois épuisés, la transition a été prorogée par les autorités politiques pour 24 autres mois qui ont pris fin le 26 mars.  (Source : abamako.com)

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