Le département de la Promotion de la femme, de la Famille et des Groupes vulnérables de la présidence de la République a organisé, le 3 avril à Brazzaville, la deuxième édition de la marche sportive des femmes de cette institution. Elle a été suivie d'une causerie débat dans le but de sensibiliser les femmes à leurs droits et à la persistance des antivaleurs.
Les participantes à la marche sportive ont saisi l'occasion pour renforcer leur cohésion et travailler sur le maintien en forme de leur corps. Toutes vêtues en tenue de sport, les femmes cadres et agents de la présidence de la République ont participé à la marche sportive dont le départ a eu lieu à leur Centre médical. Elles ont marché jusqu'au Palais des congrès en passant par le Conseil économique et social, la place de la République, l'hôpital Blanche-Gomes et le rond-point de la Patte d'oie à travers le boulevard Denis-Sassou-N'Guesso.
Selon la conseillère du président de la République, cheffe du département de la Promotion de la femme, de la Famille et des Groupes vulnérables, Antoinette Kebi, l'engouement des femmes a été total. Elle a rappelé la nécessité de la pratique sportive ainsi que des valeurs du vivre-ensemble.
« La marche est une manière pour nous de maintenir notre corps en forme. A la présidence de la République, la pratique des activités sportives est recommandée et nous invitons les femmes à toujours trouver un petit temps pour faire du sport, car l'activité sportive nous épargne de certaines maladies. Nous avons discuté des sujets qui concernent les femmes, notamment les antivaleurs. La femme donne la vie et éduque la société. Nous devons vraiment prendre conscience de notre responsabilité », a-t-elle indiqué.
Antoinette Kebi a, par la même occasion, fait une brève restitution de la soixante-huitième session de l'assemblée générale des femmes qui a eu lieu récemment à New York.
Après la marche, les femmes de la présidence ont pris part à une causerie-débat qui s'est déroulée sur deux thèmes principaux. Le premier a porté sur « Comment favoriser l'autonomie financière des femmes » et le second sur « Une meilleure implication des femmes dans la lutte contre les antivaleurs ». Un moment de questions-réponses a permis aux participantes d'échanger avec les orateurs et comprendre profondément les contenus des sujets débattus.
