Les déplacés de Kwamouth vivant dans la ville de Bandundu (Kwilu) à la suite des violences nées du conflit Teke-Yaka, ont dit, mercredi 3 avril, compter sur l'implication de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka pour rétablir la paix dans leur contrée d'origine pour qu'ils puissent retourner chez eux.
Ils ont fait cet appel dans une déclaration commune lue devant la presse locale.
Ces personnes devenues vulnérables à la suite de leur déplacement manquent de tout. Ils ont perdu leurs maisons, leurs champs et leurs bétails. Ils vivent dans des conditions précaires, ils manquent de vivres, d'installations sanitaires, de kits hygiéniques pour les femmes, et ils n'ont pas l'accès facile aux soins de santé. Ils affirment aussi ne plus bénéficier d'une quelconque aide humanitaire.
Face à cette situation, ces déplacés demandent à Judith Suminwa Tuluka, la nouvelle Première ministre, de tout mettre en oeuvre en sa qualité de cheffe du Gouvernement pour rétablir de la paix dans la région afin de leur permettre de retourner dans leurs milieux respectifs et reprendre leur vie d'antan.
Depuis près de deux ans, ces déplacés ont trouvé refuge dans la ville de Bandundu, fuyant les atrocités de la milice Mobondo à Kwamouth au Maï-Ndombe. Les uns sont logés au site de Malebo et d'autres dans les familles d'accueil.