De plusieurs manières, les candidats aux prochaines législatives sont de plus en plus visibles. Que ce soit ceux qui sont déjà investis par leur coalition ou ceux qui prétendent devenir candidats d'une telle ou telle coalition.
À moins de deux mois des élections législatives et à une semaine de la fin de la réception des dossiers de candidature par les organes de vérification et d'enregistrement des candidatures (Ovec), les candidats continuent de se montrer. Certains ont déjà officialisé leurs candidatures auprès des Ovec, dont le député Jean Brunelle Razafintsiandraofa à Ikongo, mardi dernier, au nom de la plateforme
« Firaisankina». Hier, c'était au tour du candidat Avotra Andriamosa de débarquer à Nanisana, au bureau de l'organe d'enregistrement du district. Lui aussi représente le «Firaisankina». Néanmoins, la liste des candidats ayant déjà officialisé leurs candidatures est moins importante par rapport à ceux qui, jusqu'à présent, s'abstiennent.
Liste
À part cette officialisation de candidature, la plupart des candidats multiplient les sorties médiatiques pour, déjà, avoir de la visibilité. Malgré que la liste des candidats de la Coalition pour la majorité présidentielle soit, pour le moment, inconnue, les prétendants candidats Orange ne sont pas en reste sur les sorties médiatiques. Sur ce point, Hery Rasoamaromaka, gouverneur d'Analamanga et secrétaire national du TGV, explique qu'il n'est pas utile pour ces prétendants candidats de cogiter. Pour lui, la seule façon de devenir un porte-étendard Orange est l'Arena Ivandry. Il a aussi souvent expliqué qu'aucune place n'est garantie, même pour les députés actuels. Cependant, ceux qui veulent représenter les pro-pouvoir sont nombreux et cela pourrait être l'une des raisons du retard de la présentation de la liste des candidats.
Des cas similaires se sont produits pour la plateforme «Firaisankina» avec les sacrifices de quelques députés actuels pour le TIM, dont Émilien Ramboasalama du district Tana IV ou encore Alain Ratsimbazafy du district d'Atsimondrano. Au moment de la présentation des candidats de la Coalition pour la majorité présidentielle, il est probable que certains des députés actuels ne soient pas choisis pour leur propre succession.
