Lalatiana Ravololomanana, conseillère municipale de la Commune urbaine d'Antananarivo, fustige la décision de la commune de ne plus utiliser les cartes digitalisées pour les marchands des différents marchés de la capitale. Selon elle, cette décision n'est pas compréhensible, car à l'origine, l'utilisation de cette carte avait été délibérée par l'Exécutif de la commune. Cependant, cela a été rendu caduc par une simple note de service. D'un autre côté, Lalatiana Ravololomanana insiste sur le fait que, en principe, le président de la délégation spéciale n'est à son poste que pour assurer la continuité du service public, c'est-à-dire qu'en quelque sorte, il n'a que le pouvoir de faire fonctionner la commune sur les affaires courantes.

Par ailleurs, des associations de marchands de la capitale rejoignent la conseillère municipale pour exprimer leur désaccord concernant l'arrêt de l'utilisation des cartes digitalisées. Ils déclarent avoir peur du retour des abus par les agents chargés du recouvrement des contributions des marchands. Lalatiana Ravololomanana demande un «rappel à l'ordre» de la part du préfet de la ville concernant les agissements des dirigeants actuels de la commune. Elle envisage également de porter plainte auprès du tribunal administratif.