Rendre de précieux services avec les drones. Il ne s'agit plus d'une vue de l'esprit. Encore moins d'une idée superficielle, légère et aérienne, comme certains esprits réacteurs essaient de faire admettre. Le bilan de Aerial Metric, partenaire du gouvernement et des ONG internationales, un des leaders sur ce créneau de l'avenir, l'atteste. Sans effets spéciaux.
« Plus de mille cinq cents vols vers les zones les plus inaccessibles, plus d'un million de personnes ayant eu accès à des soins, plus de 142 500 km parcourus par ses drones et plus de 2 500 kg de médicaments livrés », Aerial Metric peut être fière de ses réalisations en 2023. Et la start-up spécialiste «des drones au service du bien commun» entend poursuivre cette trajectoire bien tracée.
«Chaque kilomètre parcouru, chaque CSB atteint, représente une vie touchée. Ces réalisations ne seraient pas possibles sans l'engagement inébranlable de notre incroyable équipe et le soutien indéfectible de nos partenaires. Merci à tous ceux qui ont contribué à faire de 2023 une année exceptionnelle pour Aerial Metric. Continuons à repousser les limites de l'innovation pour un impact positif durable !», a publié sur les réseaux sociaux la start-up après avoir dévoilé son bilan pour l'exercice précédent.
Elle prévoit de diversifier ses offres de collaboration. Comme la levée topographique rapide sur de grandes zones difficiles d'accès. «Nos drones sont équipés d'un choix de caméras haute résolution, multispectrales ou de capteurs LIDAR. Ces capteurs peuvent être échangés sur le terrain, ce qui rend le même drone facilement adaptable à différentes applications. À l'aide d'un logiciel de planification des vols, toutes les opérations sont entièrement autonomes, les géomètres pouvant capturer des données aériennes géo-référencées sans pratiquement aucune compétence en pilotage», a-t-elle fait savoir.
Les drones sont désormais incontournables dans de nombreux domaines. Même pour réhabiliter le siège de l'Office national de l'environnement à Antaninarenina, ravagé par un incendie le 15 juillet 2020, le survol d'un drone a été nécessaire pour mesurer l'étendue des dégâts, sans prendre le risque d'un éventuel effondrement de ce qui reste du bâtiment. Exposé qu'il est aux aléas des changements climatiques.