« Tisser des partenariats stratégiques entre les fonds fiduciaires comme la Fondation pour les Aires Protégées et la Biodiversité de Madagascar (FAPBM) et le secteur privé en vue de pallier le manque de soutien financier dans le domaine de la conversation ». Tel est l'objectif du programme de financement qui relie le projet Bridge, une initiative conjointe du Consortium Africain des Fonds Environnementaux (CAFÉ) et du Réseau latino-américain et caribéen des fonds environnementaux (RedLAC), et ladite fondation depuis 2023. Dans le cadre de cet accord/convention de financement, la FAPBM devrait mettre en place un mécanisme financier novateur devant permettre de mobiliser le secteur privé pour que celui-ci puisse être en faveur des aires protégées du pays. Le mécanisme devrait accoucher d'un fonds d'entreprises dédié aux activités de conservation ainsi que du déploiement d'un financement basé sur la nature.
Pour la nature
Le fonds d'entreprise cible davantage les petites et moyennes entreprises qui éprouvent le souhait de « contribuer volontairement à des actions environnementales ». Et ce, indépendamment de leur politique de responsabilité sociétale d'entreprise. Les fonds collectés seront attribués au renforcement de la conservation des zones clés. Le financement basé sur la nature cible quant à lui les grandes entreprises. « Cette approche propose de compenser les impacts environnementaux non réductibles et inévitables de leurs projets ». Les Solutions basées sur la nature (SbN) tireraient parti sur les processus naturels pour résoudre des problèmes environnementaux. « Les entreprises tenues par leur Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) d'appliquer la hiérarchie d'atténuation, incluant la compensation, seront approchées par la FAPBM pour financer des solutions basées sur la nature, en collaboration avec les gestionnaires des aires protégées ».