La force de défense sud-africaine, (SANDF) a démenti, mercredi 3 avril devant la presse à Goma (Nord-Kivu), les nouvelles annonçant la reddition de deux de ses soldats aux rebelles du M23.
La SANDF a fait cette mise au point dans une déclaration officielle aux médias, en réaction à un article publié mardi 2 avril par un media américain. Ce media affirmait que plusieurs soldats sud-africains déployés au sein de la force « mal équipée et préparée », se seraient rendus aux rebelles du M23 la semaine dernière et qu'ils seraient maintenant retenus en otage.
Le chef de communication de la SANDF, Siphiwe Dlamini qui a démenti cette information, a précisé que tous leurs soldats déployés en RDC sont bel et bien à leurs postes.
Il a ajouté que ce n'est pas la première fois que l'armée fait face à de telles allégations sur son action sur le terrain en RDC. Il précise que plusieurs articles « infondés » sont souvent écrits contre la SANDF depuis son déploiement en RDC dans le cadre de la mission militaire de la SADC (SAMIDRC).
L'armée sud-africaine dit considérer ces allégations comme une tentative de la discréditer de la manière la plus sérieuse qui soit devant l'opinion publique.
Elle annonce qu'elle ne croisera les bras face à cela.
Par ailleurs, la base de la SAMIDRC a déjà été à plusieurs reprises, la cible de bombardements des rebelles du M23 dans la zone de Mubambiro, au territoire de Masisi.
En février dernier, ces bombardements avaient occasionné la mort de deux soldats sud-africains et blessé plusieurs civils à l'intérieur et autour de cette base.