Demain soir, il faudra faire preuve de patience et ne pas se précipiter devant les buts adverses. Pour ce faire, il faudra aussi tant de force mentale pour pouvoir gérer convenablement le match et ne douter à aucun moment.
Il ne faut pas se voiler la face : le nul vierge qui a ponctué le quart de finale aller est un score piège. L'Asec, bien qu'elle soit une équipe moyenne et même si elle n'a rien entrepris ou presque à Radès, n'aura sans doute pas la même attitude demain soir devant son public. Un avantage que l'entraîneur de l'Asec, Julien Chevalier, saura utiliser à bon escient, même si certains observateurs s'attendent à ce qu'il joue de la même manière à Abidjan en optant pour le bloc bas. Ceci dit, il ne faut pas s'attendre non plus à ce que les Ivoiriens jouent l'attaque à outrance. L'adversaire cherchera essentiellement à faire douter les hommes de Miguel Cardoso au fil des minutes afin de les faire tomber dans la précipitation.
Pour bien s'y préparer, le coach "sang et or" a axé une bonne partie des entraînements à Tunis au volet mental. Le mot d'ordre du technicien portugais à ses joueurs est d'être forts mentalement et avoir la capacité de résister à tous les évènements qui peuvent se produire durant le match, qu'ils soient sportifs ou extra-sportifs et, surtout, ne pas tomber dans le piège de la provocation. A Oussama Bouguerra et à ses camarades de savoir appliquer les consignes de leur entraîneur, tout en faisant preuve d'efficacité devant les buts ivoiriens, chose qui leur a terriblement manqué au match aller.
Sahli et Ouahabi restent à Tunis
Il y a deux joueurs qui ne rentrent pas dans les plans de jeu de Miguel Cardoso. Il y a d'abord l'attaquant Bilel Sahli qui semble ne pas avoir convaincu le technicien portugais aux entraînements. L'autre joueur en question n'est autre que le milieu défensif, Ghaith Ouahabi. Ce dernier a perdu son rang et se contente de s'entraîner depuis l'arrivée de Cardoso, contrairement à Zakaria El Ayeb qui s'est fait une place de choix. Par ailleurs, la concurrence est devenue rude au niveau de l'entrejeu pour le jeune Ouahabi avec l'arrivée d'André Bukia et Roger Aholou, sans compter le retour de Ghailane Chaâlali qui, même s'il ne joue pas un match entier, a une place de choix dans le dispositif de jeu de Miguel Cardoso. N'oublions pas Houssem Tka, le titulaire à part entière.
Ceci dit, Bilel Sahli et Ghaith Ouahabi n'ont pas été du voyage à Abidjan. Ils sont restés à Tunis s'entraîner au Parc B jusqu'au retour de l'équipe de Côte d'Ivoire.
Une seule séance sur place !
Arrivés hier soir à Abidjan, les "Sang et Or" n'auront à effectuer qu'une seule séance sur place : ce soir sur la pelouse du Stade Le Félicia à l'heure du match, 21h00. Ce sera l'occasion de s'adapter un tant soit peu au climat chaud et humide.
Une centaine de supporters du voyage
Miguel Cardoso et ses hommes ne seront pas seuls, demain soir. Une centaine de supporters de la "Curva Sud" ont fait le déplacement à Abidjan et seront présents demain sur les gradins du Stade Le Félicia pour encourager l'équipe. Par ailleurs, l'Espérance de Tunis a prévenu, dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, les supporters qui sont du voyage à Abidjan de tout acte déplacé dans le stade qui aurait pour conséquence d'appliquer la sanction en sursis de la CAF, à savoir la suspension de l'Espérance pendant deux ans des compétitions continentales interclubs.