Congo-Kinshasa: Les députés nationaux du Nord-Kivu exigent des mandats d'arrêt contre tous les Congolais qui rejoignent les « agresseurs »

Les députés nationaux du Nord-Kivu exigent des mandats d'arrêt contre tous les Congolais qui rejoignent les « agresseurs »

Le caucus des députés nationaux élus du Nord-Kivu demande au Gouvernement d'émettre des mandats d'arrêt contre tous les Congolais qui rejoignent les agresseurs de la RDC. Ils l'ont fait savoir dans une déclaration faite à Kinshasa, en marge de la plénière de ce vendredi 5 avril.

Ces élus invitent, par ailleurs, la jeunesse du Nord-Kivu à s'abstenir de tout ralliement au mouvement de Corneille Nangaa et les autres Congolais ressortissants des provinces pacifiées pour déstabiliser le Nord-Kivu.

« Nous députés nationaux, élus du Nord-Kivu, révoltés par l'intensité des crimes commis, nous demandons au Gouvernement (...) d'intensifier les opérations militaires à l'ouest de Beni, dans le groupement Batangi Mbau et Bambu Kakisi pour contrer l'activisme des ADF/MTM, d'émettre des mandats d'arrêt à l'encontre de tous les criminels qui se sont ralliés aux ennemis de la République démocratique du Congo », indique un extrait de leur déclaration lue par l'élu de Béni territoire, Elie Vahumawa.

Dans la même déclaration, le Caucus des députés appelle particulièrement « les jeunes à réserver un refus catégorique de coopérer avec tous les traitres de la République et tous ceux qui viennent solliciter leur adhésion, de résister à tous ces traitres venus d'autres provinces pacifiées dont Corneille Nangaa, Bertrand Bisimwa, Jean-Jacques Mamba et les autres qui soutiennent l'agression du pays, en voulant utiliser la province du Nord-Kivu comme espace d'amplification de leur rébellion ».

Depuis son lieu d'exil, Corneille Nangaa, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), avait annoncé en décembre dernier la création d'une coalition politico-militaire nationale, appelée "Alliance Fleuve Congo".

Des personnalités congolaises ont rejoint ce mouvement et les services de sécurité ont même arrêté "quelques complices".

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