Le Parti du peuple pour la reconstruction et le démocratie (PPRD) a dénoncé, samedi 6 avril, avec véhémence la campagne de diabolisation de son autorité morale, Joseph Kabila.
Ce parti de l'opposition a fait cette dénonciation dans un communiqué dont une copie est parvenue le même samedi à Radio Okapi.
Le PPRD a ainsi réagi au lendemain de présentation, à Kinshasa, d'un cadre influent de l'Alliance du Fleuve Congo (AFC), Eric Nkuba qui, dans sa déposition, a affirmé être de connivence avec de nombreuses personnalités congolaises dont Joseph Kabila.
« Sans la moindre preuve et dans un montage grossier, on cite le Président Kabila pour une affaire qu'il ne connaît pas et qui ne peut pas l'intéresser pour avoir dirigé la RDC avec patriotisme, abnégation, conviction et vision. C'est une campagne menée par un régime aux abois, totalement vampirisateur, à travers les réseaux sociaux par des courtisans et flatteurs bien connus de Monsieur le Président Félix Tshilombo sur ce qui se passe dans l'Est du Pays », a déclaré le PPRD, dans ce document balancé la toile.
L'ex parti au pouvoir rappelle avoir prôné la non-violence et que le M23 « est une oeuvre ressuscitée par le régime Tshisekedi qui, selon ce parti, l'a hébergé selon ses propres termes à Kinshasa pendant 14 mois et avec lequel il aurait signé des accords secrets ».
Condamnation du FCC
Le même samedi, le Front Commun pour le Congo (FCC) a condamné, avec la plus grande fermeté, les allégations, susceptibles de poursuites judiciaires faites à charge de son autorité morale.
« Il est (NDLR : Joseph Kabila), la véritable antithèse de ce dont on l'accuse et qui est connu pour être un homme de paix et de dialogue, un patriote et démocrate avérés, un homme d'Etat respectueux de la Constitution de la République, et de son serment de respecter cette loi suprême du pays », a indiqué cette plate-forme politique.
Le FCC s'étonne que le secrétaire général de l'UDPS, ait justifié leur manque de résultats concrets au terme du mandat précédent et les mauvais augures actuelles, en chargeant injustement Joseph Kabila.
Cette regroupement politique a tenu à rappeler, que Joseph Kabila en lieu et place d'être vilipendé et injustement, mérite plutôt d'être reconnu comme patrimoine national à préserver, et traité avec respect et considération.
Pour le FCC, la convoitise des richesses du Congo, les desseins expansionnistes de certaines voisins et la traîtrise de quelques compatriotes égarés au service des intérêts étrangers ont toujours été des défis pour la gouvernance de ce pays-continent.
« Au lieu de discourir à longueur de journées et d'ériger des murs de lamentations, le Chef de l'Etat doit plutôt réfléchir, consulter, écouter, planifier, organiser, unir, motiver, mobiliser, décider et agir. Aussi, en dépit du lourd héritage lui légué, n'y a-t-il pas, en dix-huit ans de pouvoir, de discours de Joseph Kabila Kabange chargeant ses prédécesseurs ou une partie du peuple congolais pour justifier la lenteur, la modicité ou l'absence des résultats », a-t-il poursuivi.
Le FCC a par ailleurs réaffirmé, de la manière la plus solennelle, sa détermination à user des voies légales, avec le concours actif du peuple congolais, pour faire échec à la dictature et empêcher la transformation programmée de la RDC.