La société civile Forces vives du Maniema a protesté samedi 6 avril contre la suspension du chef de secteur de BB Wamaza et son secrétaire exécutif par le gouverneur de province intérimaire, Afani Idrissa.
La décision d'Afani Idrissa Mangala est contenue dans les arrêtés signés vendredi 05 avril.
Pour la société civile forces vives du Maniema, ces arrêtés sont signés en violation des mesures prises par le directeur de cabinet du chef de l'État relayées par le vice-Premier ministre de l'Intérieur interdisant, "jusqu'à nouvel ordre", aux autorités provinciales de nommer, promouvoir ou de contraindre des fonctionnaires et agents de l'État à des mouvements intempestifs.
Stéphane Kamundala, président de cette structure citoyenne, dit sa désolation:
"Encore et encore comme si l'on était dans une gingle. Le gouverneur ad intérim Mangala venait par ses arrêtés du 05 Avril de suspendre de leurs fonctions de chef de secteur de BB WAMAZA, pour le même grief de l'insubordination, deux personnes aux identités différentes ; à savoir: monsieur Ramazani Kasimu dit TH et Bahim Issa Jean. Pourtant en trois semaines exactement qui nous séparent des élections de son successeur, monsieur Mangala continue à poser des actes de grande envergure".
Il se dit étonné de voir ce gouverneur intérimaire poser de tels actes "en toute impunité", au vu et au su des autorités hiérarchiques. "Une complicité dans ce qu'il fait, une impuissance de le sanctionner pour cette arrogance, une méfiance ou un mépris à l'égard de la population de la population du Maniema ? "' s'interroge-t-il.
Stéphane Kamundala invite par ailleurs les autorités compétentes à s'occuper "de façon prioritaire du cas de la province du Maniema, où les choses vont de mal en pire".
La nouvelle dynamique de la société civile dans la province de Maniema avait ausi dénoncé, mercredi 28 février dernier, les nouvelles affectations collectives du personnel de la santé opérées par le gouverneur intérimaire Afani Idrissa.
Selon le président de cette structure citoyenne, Michel Yuma Kasonda, cette décision viole celle du directeur de cabinet du Président de la République, portant interdiction, entre autres, de tous mouvements du personnel à tous les niveaux.