Congo-Brazzaville: Vie des institutions - Le budget de la CNTR arrêté à plus de 2,7 milliards FCFA

Le budget 2024 de la Commission nationale de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR) a été arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 2 735 234 092 FCFA contre 2 378 374 000 FCFA en 2023.

La somme a été arrêtée au terme de la cinquième session ordinaire budgétaire de la CNTR, tenue du 26 mars au 4 avril à Brazzaville. Au titre des recettes, ce budget comprend la subvention de l'Etat, un report à nouveau relatif à l'allocation budgétaire du 4e trimestre 2023 payée par le Trésor public en début d'année 2024 et diverses autres recettes dont 90 millions FCFA à rechercher auprès des partenaires techniques et financiers du pays. Concernant les dépenses, le budget fait une part belle aux missions à exécuter par la CNTR, en augmentation substantielle par rapport à l'année dernière.

Les participants ont également adopté le programme de travail annuel budgétisé de la CNTR, le programme d'activités 2024 ainsi que le rapport annuel d'activités 2023. Pour le président de la CNTR, Joseph Mana Fouafoua, ces prescriptions exigent des membres de l'institution l'intensification des actions telles qu'ils ont commencé en cette année en renforçant les ressources humaines en quantité et en qualité.

« Notre volonté d'aller vers l'élaboration du plan stratégique 2024-2029 de la CNTR est une opportunité à saisir par tous car ce plan stratégique va nous permettre à terme de jauger le niveau d'applicabilité du code de transparence par nos différentes structures nationales, mais aussi et surtout de réaliser le plan d'action glissant qui s'y adosse, ainsi que les dispositions utiles et nécessaires pour une meilleure traçabilité de l'évolution souhaitée de la transparence et la redevabilité dans les ressources publiques de notre pays », a-t-il rappelé.

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Selon Joseph Mana Fouafoua, la CNTR doit avoir à l'esprit qu'elle a fait beaucoup de promesses et pris beaucoup d'engagements sur lesquels se fondent ses actions à mener au cours de cette année. 2024 étant décrétée année de la jeunesse par le chef de l'Etat, cette institution devrait chercher une adhésion forte sur la compréhension et l'accompagnement dans la vulgarisation des concepts de bonnes pratiques dans la gestion des ressources publiques. «Tous nos actes doivent refléter la prise en compte du témoin que nous devrons leur transmettre pour que demain soit meilleur pour eux aussi.

Nous devrons donc traduire tout cela par des moments forts de mise en cohérence des axes retenus tant à l'endroit des jeunes, mais aussi des autres couches sociales que sont les femmes, les sages, les organisations de la société civile, les confessions religieuses, le patronat, le syndicat pour les embarquer tous dans le combat de la CNTR, à savoir l'appropriation et la promotion des valeurs nobles de transparence et de redevabilité dans la gestion des finances publiques dans notre pays », a conclu le président de la CNTR.

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