*Je suis Philippe Makasi Bondo, Acteur de la Société civile, Coordonnateur de la Fondation Philippe Makasi, « FOPHINA » en sigle ; Initiateur du projet de réconciliation entre la République Démocratique du Congo et la Belgique, intitulé « Unité Congo-Belge ». Candidat malheureux aux élections législatives, nationale de 2023, dans la circonscription électorale de Wamba (Province de Haut-Uélé).
Je m'adresse ici, au peuple congolais tout entier y compris les autorités politico-administratives, ainsi qu'à nos deux Chambres du Parlement notamment l'Assemblée nationale et le Sénat. L'heure a sonné, celle de sauver notre nation face à la convoitise extérieure, le tout, en commençant par corriger nos propres erreurs internes avant d'aller voir ce qui se passe à l'extérieur.
Primo, nous sommes sous une malédiction, celle de ne pas vouloir reconnaitre officiellement le courage, la bravoure, le sacrifice, la souffrance ainsi que l'emprisonnement et la mort de la personne qui est réellement le père de l'Indépendance de la RD Congo, en l'occurrence Papa Simon Kimbangu.
Comparativement à Nelson Mandela qui est le père de l'indépendance de la République Sud-africaine, celui-ci a aussi souffert pour son pays comme l'a fait Simon Kimbangu pour le Congo Kinshasa.
Nelson Mandela qui n'a passé que 27 ans en prison et en est sorti vivant. En guise de reconnaissance, MANDELA a été couronné par son peuple premier Président Sud-africain.
Papa Simon Kimbangu, par contre, fut arrêter, flageller, torturé, humilié ensuite condamner à 30 ans de prison ferme pour avoir déclaré au Roi de belges de libérer le peuple congolais. Suite à cet emprisonnement, il en est mort à cause de l'indépendance du Congo.
Eu égard à ce qui précède, je demande à nos autorités politico-administratives y compris la Présidence de la République, l'Assemblée Nationale et le Sénat, d'honorer la mémoire de Papa Simon Kimbangu, de le hausser au Rang des héros Nationaux et de faire de sa religion, la « Religion d'Etat » congolais.
Celle-ci est la première correction interne à faire pour le départ de la stabilisation de la RDC.
Secundo, nous sommes le 30 juin 1960, le jour de la commémoration de notre indépendance. Ce jour-là, il y a eu autant de discours y compris le discours improvisé de notre frère Patrice Emery Lumumba (Paix à son âme), discours que les belges n'ont pas voulu entendre dans leurs oreilles. Le cocktail prévu après cette cérémonie les belges n'ont pas pris part car ils étaient déjà en colère contre le discours improvisé de Lumumba.
Les belges sont allés ce soir même passer la nuit à Brazzaville, en partance pour Bruxelles. Comment nous avons laissé partir les belges sans toutefois passer à la remise et reprise du pays.
Et dès lors, personne n'a songé à corriger cette grave erreur. Comment nos ainés, nos pères de cette époque-là ont pu accepter de gérer ce grand pays sans qu'il n'y ait remise et reprise ? Et cela, jusqu'à nos jours. Pourtant la Belgique a géré notre pays pendant plus de 80 ans. Comment est-elle partie sans nous dire ce qu'ils ont fait et ce qu'ils nous ont laissé, alors qu'ils étaient maitres de notre économie pendant plus de 80 ans !
Dans le pays, il y avait des concessions minières privées au nom du Roi de belges et de la Reine Elisabeth que le gouvernement colonial belge ne pouvait pas exploiter.
Que sont devenues ces concessions minières privées après le jour de notre indépendance ?
La Belgique nous a-t-elle léguée ces concessions comme notre patrimoine ou ces concessions privées sont restées au compte du Roi ? Ces concessions privées ne sont-elles pas l'apanage de cette guerre à l'Est de la RDC ?
Nous devons nous corriger face à cette ignorance grandiose, celle d'accepter de gérer ce demi-continent sans une remise et reprise.
De nos jours, les conséquences sont palpables et cela ne permettent pas au pays de décoller.
Encore une fois de plus, je demande à nos autorités politico-administratives et législatives d'accepter de se retrouver avec la Belgique autour d'une table afin de négocier notre remise et reprise.
Telle est la seconde correction interne que nous suggérerons dans le but de mieux cerner l'affaire de la RDC, d'où la création de la Fondation Philippe Makasi (FOPHIMA) qui a comme objectif majeur incompris « Unité Congo-Belge ».