Jean Charles Okoto, PCA de la MIBA SA
Rien ne va au sein de la Société Minière de Bakwanga (MIBA S.A). Des échos sur terrain rapportent une rupture de confiance totale entre la Direction Générale et le Conseil d'Administration, conduits respectivement par l'ADG André Kabanda Kana et le PCA Jean Charles Okoto Lolakombe. Au coeur de cette mésentente, des griefs lourds portés sur le PCA Okoto citant ses tentatives à percevoir, sans foi, ni loi, une commission évalué à 1% sur le contrat Centreville signé entre le partenaire et la MIBA SA. Suivant de près ce dossier, Aimé Kayembe Kaykong, Opérateur économique et Donateur à la MIBA SA, alerte Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, sur cette situation qui tache l'image de cette société et ne conforte la relance des activités déployées par l'actuel ADG Kabanda. Pour lui, la démission du PCA Okoto est une nécessité en vue d'élaguer la cacophonie qui s'observe à ce jour.
«Pour signer un contrat, le DG n'a pas besoin de l'autorisation préalable du Conseil d'Administration. Par contre, pour qu'un contrat soit valable et appliqué, il doit être validé par le Conseil d'Administration. Le contrat Centreville n'a pas été recherché par le DG pour prétendre que c'est à son initiative. Le DG de cette entreprise a plutôt été recommandé par la Ministre des Mines et c'est fut l'Honorable Serkas qui l'avait emmené pour la première fois au siège à Mbuji-Mayi », note Aimé Kayembe dans sa version des faits.
Pour lui, en effet, le PCA Okoto userait des subterfuges pour s'ingérer dans la gestion quotidienne de la MIBA SA, le cas échéant dans la quête d'une commission dudit contrat à hauteur de 1%. Percevant cette action comme une tentative à déstabiliser le Comité de gestion en place, il signale une connivence entre le PCA Okoto et certains partenaires qui entretiendraient des rapprochements avec SIBEKA, l'actionnaire minoritaire avant sa dissolution judiciaire.
«Le PCA de la MIBA SA sème la cacophonie dans la gestion quotidienne de l'entreprise. Son volte-face prouve suffisamment son entrée de jeux pour faire chavirer la machine. Nous dénonçons ces tireurs de ficelles de laisser ce patrimoine Kasaïen (MIBA SA) entre les mains des fils valables qui ont une maitrise des outils de production. Nous demandons au Chef de l'Etat son départ imminent à la tête de la MIBA pour que celle-ci puisse retrouver sa nouvelle robe et l'espoir dans le pays », conclut Aimé Kayembe, Notable du Kasaï Oriental et à Lubumbashi, acteur politique.