Quatre individus ont été présentés au parquet d'Anosy vendredi dernier, dans le cadre d'une enquête sur des enlèvements survenus dans le district d'Anjorobe. Ces hommes, accusés d'association de malfaiteurs et d'enlèvements, ont été placés sous mandat de dépôt à la maison de force de Tsiafahy, en attente de leur procès. Les faits reprochés à ces individus remontent à un acte d'enlèvement survenu à Vohitsara, commune rurale d'Ambohibary Vohilena, où des hommes et des femmes ont été enlevés dans le fokontany local.
Parmi les suspects, l'un est un habitant local, soupçonné d'être complice des kidnappeurs, tandis que les autres sont originaires d'autres districts et étaient armés lors de l'opération. Les victimes ont été retenues en captivité pendant plusieurs jours, mais grâce aux efforts acharnés de la gendarmerie, elles ont finalement été libérées. Les enquêtes ont permis d'arrêter des dizaines de personnes, révélant les méthodes de fonctionnement des bandits ainsi que les complices directs ou indirects impliqués dans ces actes de banditisme. Bien que cette affaire soit désormais close, les forces de l'ordre continuent de lutter contre le banditisme dans le district d'Anjorobe.
Les enquêtes en cours se concentrent notamment sur l'origine des armes utilisées par les kidnappeurs. Des éléments des forces de l'ordre ont déjà été impliqués dans ces actes criminels et sont actuellement incarcérés, mais ils n'ont pas encore fourni d'informations sur la provenance des armes aux mains des bandits. Cette affaire soulève des questions cruciales sur la sécurité dans la région et sur la nécessité de poursuivre les efforts pour démanteler les réseaux criminels et assurer la protection des citoyens. Les autorités restent déterminées à faire face à ces défis et à garantir la sécurité et le bien-être de tous les résidents d'Anjorobe.