Maroc: À Tétouan, l'INDH se mobilise en faveur des hémodialysés sans ressources

Tétouan — L'Initiative Nationale pour le Développement Humain (INDH) à Tétouan s'est mobilisée pour soutenir les patients sans ressources du centre d'hémodialyse de Boussafou.

Inauguré en 2021, ce centre a été réalisé avec un investissement global de plus de 15 millions de dirhams (MDH), dont 14 MDH assurés par l'INDH, avec un apport supplémentaire du conseil provincial s'élevant à 1,8 MDH.

L'établissement a ainsi ouvert ses portes à 150 patients hémodialysés sans ressources de Tétouan et de ses environs, offrant une capacité de 32 lits, dont deux destinés aux cas critiques.

Géré par l'association Tétouan d'insuffisance rénale (ATIR), ce centre a nécessité un budget de fonctionnement de 3 MDH en 2023.

Dans une déclaration à la MAP, la chargée du programme INDH au sein de la division de l'action sociale à la préfecture de Tétouan, Meriam El Messaoudi, a souligné que la réalisation de ce centre s'inscrit dans le cadre du programme 2 de l'INDH, visant l'accompagnement des personnes en situation de précarité.

"Ce projet a permis de généraliser les services offerts par le centre à de larges couches de la société, notamment les personnes en situation de précarité", s'est-elle réjouie.

De son côté, le chef du centre d'hémodialyse de Boussafou, Es-Seghyr Hryro Ahmed, a mis en lumière le partenariat tripartite entre le ministère de la Santé et de la protection sociale, l'INDH et l'ATIR, qui a donné lieu à un établissement ouvert aux patients hémodialysés sans ressources de la région.

Selon lui, ce centre, qui dispose d'une salle d'urgence pour les cas critiques, a réalisé plus de 4000 séances de dialyse en 2023.

En ce qui concerne le personnel, Es-Seghyr Hryro a noté que l'établissement compte 20 collaborateurs (15 agents de l'ATIR et 5 du ministère de la Santé et de la protection sociale).

"Ce dernier groupe comprend un médecin, deux infirmières polyvalentes et deux aides-soignantes", a-t-il précisé.

Pour sa part, la représentante de l'ATIR, Aassoum Samya, a rappelé que la gestion du centre relève d'un partenariat entre l'association et la délégation provinciale de la santé.

"L'ATIR prend en charge la gestion financière du centre, ainsi que les frais médicaux des patients et de certaines matières premières utilisées dans le traitement", a-t-elle dit.

A l'occasion de la Journée mondiale de la santé célébrée cette année sous le thème "Ma santé, mon droit", l'INDH a réaffirmé, dimanche dans un communiqué, sa ferme détermination à poursuivre ses efforts de concert avec le ministère de la Santé et de la Protection sociale, en vue d'assurer aux populations bénéficiaires un accès équitable à des services de santé de qualité, conformément aux Hautes Orientations de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.

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