Une centrale thermique flottante avait pourtant été annoncée par le gouvernement pour soutenir la desserte en courant. Mais d'après les informations de Rfi, cette option a finalement été rejetée.
Selon le confrère, la Guinée renoue avec les délestages. Déjà affecté par le manque de mazout suite à l'explosion du principal dépôt d'hydrocarbures en décembre, le pays rencontre des problèmes au sein de ses installations et équipements de fourniture d'énergie. Ce week-end, une quarantaine de quartiers de Conakry a été plongée dans le noir après un incendie à la centrale électrique de la capitale et la rupture d'un câble haute tension, selon les explications de l'entreprise d'État Électricité de Guinée (Edg).
En visite à la centrale électrique de Tombo à Conakry vendredi dernier, le ministre de l'Énergie Aboubacar Camara justifiait une partie des délestages actuels par l'insuffisance du niveau d'eau stockée par les barrages hydro-électriques du pays tout en soulignant qu'« en cas de dysfonctionnements, il est primordial que des comptes soient rendus ».