La fête de Ramadan 2024 sera célébrée dans quelques heures. Dans les ateliers de couture, salons de coiffure homme et dame de Matoto, l'engouement de la clientèle n'est pas là, selon un constat que nous avons effectué ce lundi 08 avril 2024.
Mamadou Diouldé Diallo, gérant d'un atelier de couture nous a confié que la clientèle se fait rare à cette approche de fête au sein de son atelier.
Il souligne que cette année est particulière, la conjoncture frappe tout le monde.
"Cette année, la clientèle se fait rare, ça beaucoup changé. Les années passées à cette heure là, ça trouvera que nous sommes submergés par les clients. L'année là, les gens n'ont pas d'argent, tout le monde pleure. De fois, nous rencontrons à des difficultés avec certains clients. Je demande à mes amis tailleurs de faire preuve d'intelligence avec leurs clients afin de se comprendre" , lance-t-il.
De son coté, Condé Amara, coiffeur trouvé dans son salon se plein du manque du courant électrique qui impacte son activité.
"D'habitude à ce moment, nous sommes bourés. Nous nous travaillons avec le courant, s'il n'est pas stable, c'est difficile pour nous. La fête de cette année, vraiment ça ne va pas. L'année dernière, nous avions très bien travaillé, et y avait assez de clients.
C'est déjà un droit pour le peuple d'avoir le courant, donc nous prions le gouvernement de penser à la population sur ce sujet" , interpelle-t-il.
Dame Sylla, maîtresse de salon de beauté précise qu'actuellement les gens ne sont pas motiver comme avant.
"Cette année, la fête n'est pas comme celle avant. Il y a trois jours depuis que j'ai commencé de sortir, mais c'est aujourd'hui que j'ai eu beaucoup de clientes. Si non avant à une semaine déjà, je commence à faire mon business, mais actuellement les gens ne sont pas motiver comme avant. Mais je me débrouille pas mal, j'ai des clientes peux à peux. Il y a des clientes qui discutent le prix, mais avec le manque de clients, il faudrait que je m'adapte à leur position" , a-t-elle indiqué.
Elle termine par demandé aux autorités de changer la situation actuelle du pays, tout en demandant également à ces camarades coiffeuses de s'adapter au quotidien.