Sénégal : Transports - Le vital lien maritime Dakar-Casamance a repris
Environ 200 voyageurs ont repris avec allégresse dans la nuit de mardi à mercredi le bateau entre Dakar et la Casamance (sud), après des mois d'arrêt durement ressenti par la population à la suite de troubles dans le territoire enclavé. «On est très content parce qu'on a beaucoup souffert durant les 9 mois", dit à l'heure d'embarquer Astou Sané, infirmière. Avec l'arrêt des bateaux, "on voyageait par la route, avec (tous) les travaux. Quand tu arrives, tu es grippée, tu es fatiguée ». Le ferry Aline Sitoé Diatta a embarqué 233 passagers avec leurs bagages avant de quitter le quai après la tombée de la nuit en faisant retentir sa corne de brume dans le port de Dakar, selon un responsable de la gare maritime, Oumar Samb, et des journalistes de l'AFP sur place.Le navire n'a pas fait le plein de ses 484 passagers parce que le préavis de reprise a été court, dit Oumar Samb. (Source : adakar.com)
Togo : Gouvernance - Le 29 avril, date des élections législatives reportées
Le Togo a reprogrammé la tenue des élections législatives au 29 avril, après leur report dans le contexte de l’adoption d’une nouvelle Constitution fin mars, a annoncé la présidence dans un communiqué publié mardi.Le scrutin devait avoir lieu le 20 avril, mais le gouvernement togolais les avait reportées pour mener des consultations sur la nouvelle Constitution, considérée par plusieurs partis d’opposition comme une manœuvre pour maintenir le président Faure Gnassingbé au pouvoir plus longtemps."Date pour les élections législatives et régionales: lundi 29 avril", indique le communiqué de la présidence publié à l’issue d’une réunion gouvernementale mardi.La diffusion de ce communiqué intervient quelques jours avant la tenue prévue de manifestations à l’appel de partis d’opposition contre le report de ces élections. Elles ont été interdites par le gouvernement. Le président Gnassingbé est au pouvoir depuis 2005 et a succédé à son père qui avait passé près de 38 ans à la tête du Togo après un coup d’Etat militaire. (Source : alome.com)
Gabon : Visite de travail et d’amitié - Le Président de la Transition, Brice Nguema attendu à Abidjan ce 11 avril
Le Président de la Transition de la République du Gabon, le Général Brice Oligui Nguema effectuera une visite de travail et d'amitié en Côte d’Ivoire du jeudi 11 au samedi 13 avril 2024, a-t-on appris mardi soir de sources officielles. Le Président de la transition gabonaise sera reçu en audience par le Chef de l’Etat, le Président de la République Alassane Ouattara, au Palais Présidentiel, en début d'après-midi du jeudi 11 avril. Il est également prévu durant son séjour en terre ivoirienne, une visite d’exploration et de découverte du savoir-faire en matière agricole de la Côte d’Ivoire au Centre National de Recherche Agronomique de (CNRA), fleuron des Instituts de recherche agronomique en Afrique. Au menu de cette visite, le Général Brice Oligui Nguema s’entretiendra, également, avec la communauté gabonaise résidante à Abidjan. Le Président de la Transition de la République du Gabon devrait regagner Libreville le samedi 13 avril. (Source : alibreville.com)
Bénin : Gouvernance- Talon limoge son conseiller spécial et ami Johannes Dagnon
Monsieur Dagnon était souvent considéré comme le numéro deux de la présidence de la République depuis 2016, année où le président de la République béninoise est arrivé aux affaires. Un limogeage qui suscite une vague d’interrogations sur le départ de cet intime du chef de l'État. Selon nos informations, les deux hommes ont eu une rencontre lundi qui a mal tourné. C’est après que le chef de l’État a décidé de « mettre fin à leur collaboration ». Cette mise à l’écart avec effet immédiat laisse pantois les Béninois. Parce que Johannes Dagnon, expert - comptable de grande réputation, était un pilier central du dispositif Talon dans la mise en œuvre de son programme d’action. Éminence grise, ami, homme de confiance, Johannes Dagnon est également cousin du chef de l’État du côté maternel. Il est le quatrième proche dont Patrice Talon se sépare en un an. Trois ministres sont partis avant lui. (Source : Rfi)
Burkina Faso : Ramadan 2024 - « Soyons solidaires au gouvernement pour la reconquête du territoire » (El Hadj Moussa Koanda, président de la communauté musulmane du Burkina Faso)
La fête de l’Aïd el-fitr qui marque la fin du mois de Ramadan est célébrée, ce mercredi 10 avril 2024, au Burkina Faso. Comme l’année passée, les fidèles musulmans ont prié à la place de la Nation de Ouagadougou pour le retour de la paix. À la place de la Nation de Ouagadougou, il y avait des autorités gouvernementales, administratives, coutumières et chrétiennes pour la prière marquant la fin d’un mois de pénitence. Ce fut donc l’occasion pour El Hadj Moussa Koanda, président de la Communauté musulmane du Burkina Faso (CMBF), d’inviter les populations du Burkina Faso à faire bloc contre les terroristes. « On invite les Burkinabè à être solidaires de ce gouvernement pour la reconquête du territoire. La guerre n’est pas politique. La guerre qui nous est imposée actuellement, elle est nationale. Nous voyons que les jours où quelques uns de nos soldats tombent sur le terrain, il y a des Burkinabè qui sont contents.C’est le seul pays où on voit ça. Nous invitons les Burkinabè à ne pas personnaliser cette guerre. Si on perd, on doit pleurer ensemble. Si on gagne, on doit applaudir ensemble », a-t-il dit dans son sermon. (Source : aouaga.com)
Liberia: Crimes de la guerre civile - Le Sénat approuve la création d'un tribunal
Les sénateurs libériens ont voté mardi 9 avril à l’unanimité un texte qui vise à créer un tribunal pour juger les crimes commis lors des deux guerres civiles dans le pays, soit de 1989 à 1996 et de 1999 à 2003. Si les députés avaient déjà voté en faveur de cette demande de longue date de la communauté internationale, le vote du Sénat a été une surprise car de nombreux anciens chefs rebelles ou de guerre sont désormais sénateurs. Le Libéria n'a jamais pu juger les crimes commis lors des deux guerres civiles du pays, mais des jugements ont été rendus à l'étranger. La communauté internationale et les victimes réclamaient de longue date un tel tribunal, des demandes jusqu’ici restées ignorées. Mais 20 ans après les faits le président Joseph Boakaï avait annoncé lors de sa prestation de serment en janvier la création d'un office chargé « d'explorer la faisabilité » de ce tribunal. Le mois dernier, le Parlement s’était également prononcé en faveur d’une loi pour sa mise en œuvre.