L'ADDI, l'ANC, les FDR et le PSR entendaient manifester les 11, 12 et 13 avril pour protester contre la révision constitutionnelle.
Demande rejetée par les pouvoirs publics.
Malgré cette notification officielle, 'des informations concordantes dignes de foi font état de ce que les organisateurs se seraient réunis et projettent de passer outre l'interdiction et de mettre au défi les forces de l'ordre et de sécurité, d'étendre la manifestation dans toute la ville en délogeant les élèves et de s'attaquer systématiquement aux domiciles de députés préalablement ciblés', indique un communiqué publié par les ministres de l'Administration territoriale et de la Sécurité.
Une telle attitude est susceptible de créer des graves troubles à l'ordre public et d'entrainer des atteintes inadmissibles aux personnes et aux biens', souligne le texte.
Le gouvernement invite les organisateurs 'au respect des normes républicaines'.