Au Gabon, après une pause mercredi pour cause de la fête de fin de ramadan, les travaux du dialogue national entamés les 2 avril dernier reprennent ce jeudi. Les 676 participants planchent sur l'avenir du Gabon dans tous les secteurs après la transition. Parmi les participants, les Gabonais de la diaspora invités par les militaires au pouvoir pour participer à l'oeuvre de construction du pays. Notre correspondant Yves Laurent Goma a rencontré certains dans les couloirs du stade de l'amitié où se déroulent les travaux.

Nicolas Mandji vient du Sénégal. Il y est le président de l'Association des professionnels et entrepreneurs. Membre de la sous-commission Économie, il se bat pour faire accepter deux propositions. « La diaspora souhaite avoir un député de la diaspora, martèle Nicolas Mandji. Nous souhaitons également que les Gabonais se réapproprient leur économie par des quotas de nationaux dans les secteurs de souveraineté ! »

Colette Mba arrive elle des États-Unis d'Amérique. Elle est peinée de voir que tout ce qui est consommé au Gabon est importé. « Mon idée forte, c'est l'agriculture, que nous essayons de nous rapprocher de l'auto-suffisance alimentaire ».

La majorité de la diaspora est venue de France, première destination européenne des Gabonais. Plusieurs d'entre eux nous expliquent quels sont leurs souhaits.

Contrairement à d'autres pays africains, la diaspora gabonaise est essentiellement constituée d'étudiants et des fonctionnaires en détachement. Il y a très peu de migrants économiques.