Le secrétaire général de l'UDPS, Augustin Kabuya a renoncé, mercredi 10 avril, à sa candidature au poste de premier vice-président du bureau définitif de l'Assemblée nationale.
Il l'a fait lors d'une réunion avec les députés nationaux, membres de son parti politique, à Kinshasa.
Les indiscrétions au sein de l'Union sacrée de la nation parlent des désaccords entre Vital Kamerhe et Christophe Mboso sur l'occupation de la présidence de la chambre basse du Parlement.
Le président du bureau d'âge veut de nouveau briguer le poste de président du bureau définitif de cette chambre basse.
Mais avec environ 10 députés, il ne dispose pas du poids politique pour occuper cette fonction, a affirmé un député de l'Union sacrée à radio Okapi.
Un autre député, sous couvert d'anonymat, a avancé l'argument de l'équilibre géopolitique, évoqué par l'alinéa 3 de l'article 90 de la Constitution. Il a rappelé que la Première ministre étant de l'Ouest, l'Assemblé nationale devrait être dirigée par une personne provenant d'un autre coin du pays.
Plusieurs députés sondés sur cette affaire, y compris ceux de l'Opposition, soutiennent la candidature de Vital Kamerhe, à ce poste, parce qu'il a le plus grand nombre de députés après l'UDPS.
Mais celui-ci est jugé peu loyal et ne rassure pas pour défendre les intérêts du régime, a ajouté un député national sous le coup d'anonymat.
Par ailleurs, la donne Jean Michel Sama Lukonde qui est du Katanga, et qui représente la troisième force au sein du Parlement, vient aussi compliquer cette équation.
À cela s'ajoute les attentes de Modeste Bahati Lukwebo, autorité morale de l'AFDC et de Jean Pierre Bemba du MLC.
Pour sa part, l'Opposition parlementaire s'indigne de voir les dignitaires de l'Union sacrée se déchirer pour leur positionnement politique au lieu de s'occuper de la crise sécuritaire et socioéconomique qui couve le pays.