Des chauffeurs taxis et taxis-bus de la ville du Sud-Kivu observent, du 9 au 11 avril, une grève sèche pour dénoncer les tracasseries policières sur plusieurs axes routiers de la province.
Cette grève a été initiée par des associations des transporteurs et autres acteurs de la société civile du Sud-Kivu.
Les voitures taxi affectées au transport en commun ne sont pas en service dans la ville de Bukavu depuis deux jours.
Un calvaire pour les écoliers, étudiants et autres fonctionnaires qui ne savent pas se déplacer.
La société civile du Sud Kivu accuse certains éléments de la Police de circulation routière d'exiger de l'argent aux usagers et sans motif valable.
« C'est après plusieurs plaintes des usagers de la route sur le comportement de la PCR. Les taximen sont devenus victimes des tracasseries de la part des roulages. On ne peut pas comprendre comment sur une distance de 4 Km dans la ville de Bukavu il y a plus de 90 policiers de roulage qui tracassent », a fait savoir, Juvénal Lushule de la société civile du Sud Kivu.
Pour sa part, le commissaire provincial de la PNC au Sud Kivu, général Roger Isiyo a annoncé, lundi dernier, avoir écarté 22 policiers de la PCR vers d'autres unités.
Cet officier de la PNC dit avoir également instauré une période de courtoisie routière dans la ville de Bukavu allant du lundi08 avril au dimanche 21 avril courant.
En réaction, une aile de la société civile appelle à la levée de la mesure par les transporteurs dès ce mercredi, tandis qu'une autre frange de la même société civile reste radicale pour Bukavu sans transport en commun jusque jeudi 11 avril.