Le comité d'organisation du Festival international d'expression féminine (Fief) a eu une rencontre, le 10 avril, au Musée cercle africain, avec les encadreurs et les candidates au concours interscolaire de conte qui aura lieu, le 13 mai prochain, au Centre culturel Jean-Baptiste-Tati- Loutard.
Le concours interscolaire de conte, ouvert uniquement aux filles des écoles publiques et privées de la place, intègre l'ensemble des activités du Fief qui connaîtra sa 10e édition, du 15 au 19 mai, dans la ville de Pointe-Noire. La rencontre organisée au Musée cercle africain est intervenue après l'appel à candidatures lancé en janvier et l'enregistrement des intéressées en mars dernier. Elle a eu comme objectif d'identifier les candidates et leurs encadreurs, de faire un rappel et d'échanger avec eux sur les différentes dispositions du règlement intérieur de la compétition.
Germaine Ololo, coordonnatrice du Fief, a expliqué pourquoi ce concours ne concerne que les filles. «Le Fief est un événement qui fait la promotion des talents féminins. Cette activité interscolaire met aussi en avant le talent des filles mais les encadreurs peuvent être des hommes ou des femmes». Elle a évoqué les motivations de ce festival à organiser ce concours. « Les Congolais ne lisent plus assez, moins encore les élèves. Le conte est pour nous un moyen de les ramener vers la lecture. Participer à ce concours, c'est rendre une histoire écrite. Et pour cela, il faut obligatoirement lire. Nous visons beaucoup de choses à travers cet exercice, comme l'amélioration de la diction des enfants et de l'expression orale en général. Ces enfants que nous encadrons aujourd'hui pourront être des grands orateurs demain, des évangélistes, des enseignants, des leaders politiques et autres. Tout cela se prépare. Nous préparons notre élite dès l'enfance», a-t-elle expliqué.
Après la rencontre d'identification, les candidates vont se lancer dans la préparation de leur prestation au sein de leurs écoles sous la supervision de leurs encadreurs jusqu'au 30 avril. Du 1er au 12 mai, elles bénéficieront de l'encadrement des conteurs professionnels du Congo et d'ailleurs, qui participeront à la 10e édition du Fief, et qui seront déployés dans les écoles de ces candidates. Par ailleurs, faisant état des difficultés rencontrées dans le cadre de l'organisation de la compétition de conte ainsi que du Fief 2024, Germaine Ololo a appelé les personnes de bonne volonté et les structures de la place à soutenir l'événement pour sa réussite, de quelque manière que ce soit.