Cameroun: Alertes - Les otages politiques en détresse à la prison centrale de Yaoundé Kondengui

L'Ami politique (AP) ZANGUE Denis sort à l'instant de l'infirmerie. Il a été transporté après avoir été agressé puis mordu par un détenu. Il a reçu les soins appropriés dont un vaccin anti tétanique."

Tel est le message reçu.

ZANGUE Denis fait partie des 41 militants du MRC (Mouvement pour la Renaissance du Cameroun) encore détenus sous de fausses accusations pénales RÉVOLUTION et marches insurrectionnelles, sans armes, réprimées depuis septembre 2020 par les autorités Camerounaises, qui se sont bien mosquées de l'Avis du GTDA jugeant leur arrestation détention condamnation illégales et arbitraires comme contraires aux règles de droit international relatives aux Droits de l'Homme et aux règles du procès équitables .

Des militants morts en prison aux militants malades enchaînés sur les lits d'hôpital dans les formations publiques de santé on arrive aux militants mordus et agressés en prison.

Il n'y a aucune chance d'espérer des autorités un moindre souci d'humanité pour eux

Délivrer aux détenus des actes de procédures est aussi un calvaire au Palais de Justice, exactement comme examiner leurs recours de droit.

La procédure de ZANGUE Denis traîne dans les couloirs des silences éloquents de la Cour Suprême du Cameroun, la plus haute instance juridictionnelle du pays et ce, depuis sa Saisine en novembre 2022, puis en pouvoir exercé contre les rejets des demandes d'habeas Corpus en août 2023. Le respect des délais raisonnables semblent être l'affaire des petits juges!

Si pour libérer en application des recommandations de l'avis du GTDA semble si difficile, la réparation sous forme d'indemnisation et la punition des auteurs d'actes de violation des règles du droit international n'ont aucune chance de se produire au Cameroun.

L'un des tortionnaires prié par la hiérarchie de faire valoir ses droits à la retraite sans décrire lui-même ses propres actes est passé aux aveux en demandant vaguement pardon. non pas à ses victimes encore sous les verrous de l'arbitraire qui se poursuit à New Bell et à Kondengui.

Les six (6) mois impartis par le GTDA-ONU en novembre 2022 pour procéder à la libération immédiate de tous ces détenus ont expiré il y'a un an sous l'arrogance du sentiment du bon droit. Usure du temps pour que s'achèvent les condamnations illégales prononcées

Qui payera la facture?

Pour le Collectif Sylvain SOUOP

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